Attentats au Mali : Pape Diop appelle à l’union sacrée des africains

 

Attentats au Mali : Pape Diop appelle à l’union sacrée des africains
A l’image des séries de condamnations qui fusent partout dans le pays comme ailleurs dans le monde pour dénoncer l’attaque d’hier de l’hôtel Radisson blu au Mali, Pape Diop, patron de la Convergence démocratique « Bokk gis gis » est aussi monté au créneau pour fustiger ces actes ignobles.   « Je décrie ce qui s’est passé au Mali comme tout le monde l’a fait. Parce que je trouve tuer des innocents sous le couvert d’une religion alors la religion ne l’a pas dit. Cette religion est une religion de paix de concorde, d’entre-aide », a énergiquement dénoncé l’ancien président du Sénat, ce samedi lors d’une rencontre dite de cadre de réflexion du parti, « Etub gis gis » dont le thème porté sur « l’évolution des politiques agricoles au Sénégal». Pis, avertit M. Diop,  «aucun pays n’est à l’abri du terrorisme, il peut attaquer n’importe dans le monde ».
 
Mais pour l’ancien maire de Dakar la question du terrorisme nécessite résolument l’implication et l’harmonisation de la lutte au niveau des Etats africains. «Je pense que  l’Afrique doit être unie en renforçant ses forces, ses idées et ses stratégies pour combattre ce fléau. Aucun pays ne peut vaincre le terrorisme même les puissances occidentales n’en peuvent non plus », tracera-t-il la ligne à suivre aux Chefs d’Etats africains.   Toujours selon le leader de «Bok gis gis », « il doit avoir des discussions périodiques déjà au niveau sous régional entre nos Chefs d’Etats» pour mettre à terme ce phénomène même pas à 100% mais amoindrir le mal qui touche généralement les populations».

Pour ce qui est de sa vision sur l’agriculture, Pape Diop semble ne pas approuver le schéma mis par le régime du président Sall pour l’autosuffisance alimentaire. «Il y a actuellement de nouvelles méthodes sur l’agriculture dans le monde mais malheureusement notre pays est encore très en arrière», déplorera M. Diop. Car explique-t-il, « avec  peu d’eau on peut cultiver beaucoup. C’est ça notre programme qui consiste à donner la possibilité les cultivateurs de cultiver en saison des pluies comme en saison sèche mais aussi de cultiver 12 mois sur 12». « Avoir une saison de trois et vouloir vivre 12 mois n’existe nulle part », fulminera la tête de file de la Convergence démocratique « Bokk gis gis ».
Souleymane SANE

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