Des révélations sur les dessous de l’intervention militaire lors des attentats de Grand Bassam soulèvent des questions sur l’efficacité des méthodes usitées par les soldats ivoiriens. Selon les informations de Jeune Afrique, le général de division Soumaila Bakayoko, alors chef d’Etat major des armées, avait été informé à temps de la menace qui pesait sur cette partie de la Côte d’Ivoire. À son tour il fera transmettre les informations à son commandant des forces spéciales.
Il était environ 12 heures quand le général ordonne aux soldats d’intervenir, une intervention faite par l’unité anti-terroriste basée à Cocody-Ambassade. Il y avait à la tête de ces opérations, Ktcha Folwori Sékongo. Toutefois, il est révélé que les soldats n’avaient pas des informations suffisantes sur le danger véritables. Ils ignoraient la position des terroristes et le terrain aussi leur était méconnu.
Une fois sur place les soldats avaient cherché à sécuriser le terrain. Le général Doumbia et le commandant Sékongo sont d’abord passés à l’étude du terrain. Si les terroristes ont mûrement réfléchi leurs plans d’attaque, les soldats eux eurent du mal à les localiser. La position des soldats les rendait certes vulnérables mais leur stratégie pouvait réduire les dégâts.
Les hommes du général Lassina Doumbia voulaient passer à l’acte sans informations précises sur l’ennemi. Un conseillé du président Alassane Ouattara affirme que la demande d’intervention était sur la table du chef de l’Etat. Le chef de l’Etat a dès lors approuvé la mesure de maîtriser les terroristes.
Un feu vert qui permet aux soldats de mettre la main sur trois terroristes avant que d’autres ne parviennent à s’enfuir. Durant les combats, les soldats connaîtront des pertes en vies humaines. Après ce moment de troubles, les soldats qui ont pour mission de stopper les terroristes et dotés de matériels de dernière génération purent renforcer la sécurité dans le pays et sur les frontières.