Dix huit (18) personnes sont toujours entre la vie et la mort, dont un enfant. Une unité médico-psychologique a été spécialement mise en place pour accueillir les proches des personnes disparues et décédées. Pour de nombreuses familles, l’attente est longue et difficilement supportable. Seulement 35 corps ont pour l’instant été formellement identifiés, lit-on sur Rfi.
Plus de deux jours après l’attentat de Nice, revendiqué samedi 16 juillet par le groupe Etat islamique, le terrible travail d’identification des victimes est encore en cours. L’identité des 84 personnes tuées par Mohamed Lahouaiej-Bouhlel sur la promenade des Anglais, dont 10 enfants et adolescents, tombe au compte-gouttes. Et certaines familles sont toujours à la recherche d’un proche.
Ne pas commettre d’erreur, ne laisser aucun doute, établir l’identité exacte des victimes. Pour cela, plus d’une vingtaine de médecins légistes sont mobilisés depuis trois jours à Nice, ainsi que le très moderne laboratoire mobile d’analyses ADN de la Gendarmerie nationale.
A l’issue de ces deux processus d’identification et de médecine légale, les familles qui le souhaitaient pouvaient venir voir les corps. Douze présentations ont été ainsi organisées ce samedi.
Ensuite, les certificats de décès et les permis d’inhumer ont commencé à être établis. Les services d’Etat civil de la mairie de Nice sont restés ouverts, ce dimanche pour accélérer ces formalités.