Amnesty International a pris la défense de la rappeuse Ramatoulaye Diallo, alias Déesse Major aujourd’hui à Dakar lors de la présentation du rapport annuel 2016-2017. Le directeur de la section sénégalaise d’Amnesty Internationale indique que l’internet n’appartient pas au Sénégal et on ne doit pas arrêter quiconque pour avoir publié quelques choses sur net. Seydi Gassama, le directeur de la section sénégalaise d’Amnesty Internationale s’est prononcé sur l’affaire de Déesse Major, lors de présentation du rapport annuel de 2016/2017 dans sa section 2.4. intitulée « La liberté d’expression et d’opinion ». . « En juin, la rappeuse Ramatoulaye Diallo, alias Déesse Major, a été maintenue en détention pendant trois jours et inculpée « d’attentat à la pudeur et atteinte aux bonnes mœurs » en raison de ses choix vestimentaires dans des vidéos mises en ligne sur les réseaux sociaux. Toutes les charges retenues contre elles ont été abandonnées et elle a été remise en liberté. »s’est indigné Amnesty International. » Rappelons que c’est suite à une plainte du Comité de défense des valeurs morales (Cdvm), coordonné par Ouztas Adama Mboup, que la rappeuse avait été momentanément privée de liberté, au grand dam de sa famille et de ses fans. Leral