Onze militaires maliens ont été tués et quatre autres blessés, selon deux sources militaires. D’autres soldats de l’armée malienne, dont on était sans nouvelles, ont pu regagner le territoire du Burkina Faso. En soutien de l’armée malienne, des hélicoptères de l’opération française Barkhane se sont dirigés sur les lieux. Mais il semble que l’attaque était terminée.
Plusieurs sources sécuritaires pointent du doigt un groupe jihadiste dirigé par un prédicateur radical burkinabè. Avec l’appui d’autres groupes de la sous-région, il semble vouloir s’installer entre le Mali et le Burkina Faso avec pour objectif de mener des opérations dans les deux pays.
La localité malienne où l’armée nationale vient d’être attaquée est frontalière des provinces du Soum et de l’Oudalan, au Burkina Faso, récemment victime d’attaques attribuées au même groupe terroriste.