Singleton dans le groupe des journalistes de presse accrédités pour les événements phares de l’équipe nationale du Sénégal, Astou Ba a tissé sa toile dans les rédactions à Dakar avant de s’exiler en Europe où elle entretient, avec maestro, sa petite famille. Forgée à bonne école, entre le groupe Com 7 qui l’a révélée et Taxi où elle a confirmé tout le talent qui se disait d’elle, la thiessoise s’est forgée dans les rigueurs du métier jusqu’à être une référence pour ses paires. Serviable et très attentionnée, son travail de journaliste n’a jamais fait ombrage à sa nature de femme, mais pour ce qui est de l’information et de la profondeur des analyses, sa plume restera à jamais gravée dans les annales du journalisme sénégalais. Même durant son exil européen, scotchée sur les nouvelles du pays, c’est elle qui sert de lien à de nombreux compatriotes qui ont perdu les repères du pays. Dans sa nouvelle vie, la Freelance, la seule connue au Sénégal, ne cesse de conter l’actualité du pays et c’est avec nostalgie que ses confrères évoquent sa partition, ses entrées et le carnet d’adresse qui faisait sa force. Nombre de sportifs sénégalais, surtout ceux de la génération 2002 lui doivent beaucoup tellement elle s’est investie pour leur succés.
