Depuis l’arrivée de Macky à la tête de la magistrature suprême, l’endettement du Sénégal prend des proportions de plus en plus inquiétantes. Au point que beaucoup d’économistes craignent que cette évolution exponentielle du taux d’endettement ne déteigne négativement sur la croissance.
Monsieur le président Macky Sall, vous avez déçu le peuple ….
Les sénégalais n’ont pas encore oublié vos promesses mirobolantes de campagne dont la création de 500 000 emplois par an. Ils observent avec tristesse et étonnement l’instrumentalisation de la justice dont vous vous servez abusivement pour disqualifier vos potentiels adversaires.
Le slogan « La patrie avant le parti » a cédé la place à un népotisme et un clientélisme politique sans précédent dans l’histoire de la jeune République sénégalaise.
La gestion sobre et vertueuse que vous avez vantée sur tous les toits du monde n’a jamais dépassé le stade de la théorie. Pis, elle s’est transformée en gérance familiale et clanique de nos ressources?
Alors que vous avez dit et ressassé partout que votre jeune frère Aliou Sall ne bénéficiera jamais d’une nomination de votre part, contre toute attente, vous l’avez porté à la tête de la très juteuse Caisse des dépôts et consignation.
Aujourd’hui, les étudiants continuent à descendre dans la rue pour réclamer le paiement de leurs bourses, l’année scolaire est menacée par des syndicats d’enseignants qui dénoncent le louvoiement de votre gouvernement, la santé agonise, les industries ferment en cascade, bref, le front social est en ébullition.
Sur le plan politique, le dialogue national que vous appelez hypocritement de tous vos vœux et initié par votre gouvernement est boycotté par l’opposition dite significative. La fiabilité du fichier électoral reste encore un contentieux lourd à vider. Des divergences profondes liées à la cherté de la caution à verser par les candidats à la présidentielle, à l’usage du bulletin unique, entre autres, attendent encore de trouver une solution définitive.
Au regard de toutes ces défaillances, Asskaw tire la conclusion que vous êtes incapables de diriger ce pays, comme l’a du reste prévu Me Abdoulaye Wade.
Quittez donc le pouvoir Monsieur le Président pendant qu’il est encore temps et cédez la place à un digne fils du pays qui peut abréger la souffrance des sénégalais.
Vive ASSKAW, vive Karim Wade et vive le Sénégal
ELHADJ KAOUSSOU CISSE, Membre de la cellule de Communication d’ASSKAW et Coordonnateur d’Asskaw M’Bour
