C’est l’attentat terroriste le plus meurtrier qu’aient connu les États-Unis depuis le 11 septembre, pourtant un certain nombre de chefs d’État africains se sont fait remarquer par leur silence. Revue non-exhaustive des hommages rendus, ou non, plus de 48 heures après le drame. Au Sénégal où se trouve, les fervents opposants du mariage pour tous, le gouvernement évite toujours le sujet. Le président Macky Sall connu pour combat pour les droits de l’homme, garde toujours le silence.
Le président gabonais est l’un des premiers chefs d’État africains à avoir réagi sur son compte Twitter, à l’annonce de la fusillade qui a fait quarante-neuf morts dans la nuit de samedi à dimanche à Orlando, en Floride. « Je condamne fermement le drame survenu ce jour à Orlando. Nos pensées vont vers les victimes et leurs familles », a déclaré Ali Bongo Ondimba, le 12 juin, sur le réseau social.
Parmi les dirigeants et chefs d’État qui se sont exprimés, aucun n’a souligné le caractère homophobe de cette attaque revendiquée par le groupe terroriste État islamique (EI), qui dans un bulletin diffusé le 13 juin sur sa radio officielle a clairement indiqué son intention. C’est l’attaque la plus meurtrière jamais perpétrée contre les homosexuels, fréquemment pris pour cible. Le lieu, le Pulse, l’un des clubs gays les plus fréquentés de Floride, n’avait pas été choisi au hasard.