Aujourd’hui, Ibrahima Ndiaye et ses camarades étaient à la ville de Pikine. Un rassemblement qui a permis à tous les artisans de la banlieue de déplorer les manquements dans leurs secteurs. Une occasion aussi saisi parle président départemental chambre des métiers de Pikine de dénoncer certaines choses. Ils exigent une réparation de la part de l’Etat car Diamniadio ne sera pas encore praticable d’ici 10 ans.
Face aux journalistes Ibrahima Ndiaye a expliqué que «depuis toujours le gouvernement fait la sourde oreille face à nos doléances. Ici dans la banlieue, nous avons un problème d’espace, les artisans n’ont pas u lieu où exercer dans la banlieue. Et pourtant le président règle le problème des autres secteurs. Nous n’avons ni d’espace ni de formation pour les membres de notre association. Nous avons toujours réclamé un label pour protéger nos œuvres. Nous sommes confrontés à toute sorte de difficultés pour subvenir à nos besoins».
Devant toutes ces difficultés, M. Ndiaye dira que lui et ses pairs, «réclament un financement pour les artisans de la banlieue. Le maire de la ville a annoncé que le fond alloué aux artisans a pris en considération la banlieue notamment Pikine. Nous sollicitons une aide de la part du chef de l’Etat car la population de Pikine est composée de 90 % d’artisans. Les artisans sont plus nombreux au Sénégal que les lutteurs mais le gouvernement n’a pas pris en compte cela. Au technopole, les autorités peuvent construire un village pour les artisans de la banlieue».
«Les artisans sont réunis ici au sein de la mairie pour renouveler nos doléances auprès du gouvernement. Nous comptons les regrouper pour un combat commun. Les artisans vont se réunir durant deux jours dans les locaux de la mairie pour trouver un angle commun aux combats», a pesté Ibrahima Ndiaye, président départemental de la chambre des métiers de Pikine.
