Deux versions différentes de l’article 60 de la Constitution ont été relevées. L’erreur liée à l’affaire Moustapha Cissé Lô a été vite réparée par la présidence de la République. Mais la suspicion était déjà là.
Du point de vue du dauphinat constitutionnel, le désormais ex membre de l’APR et de Benno Bokk Yakaar, Moustapha Cissé Lô était la personne qui pouvait remplacer le président de la République en cas d’empêchement.
Même si le président de l’Assemblée nationale, Moustapha Niasse vient en deuxième position dans l’ordre des personnalités de l’Etat, l’allié de l’AFP est disqualifié par la limite d’âge depuis le dernier référendum.
Face à ce dilemme, le pouvoir était dans l’obligation de trouver une solution au pied levé. Il s’agit d’irrégularités soulevées aussi bien par l’ancien premier ministre Abdoul Mbaye que par le constitutionnaliste Ngouda Mboup.
En effet, il a été relevé des inconformités entre le l’article 60 contenu dans le site de la Présidence de la République et celui secrété par la Charte fondamentale. Un jeu qui cache mal une volonté inouïe de délester Moustapha Cissé Lô de son mandat de député.