A la date du 20/10/2017, les services de la Direction de la Police de l’Air et des Frontières (DPAF), ont, dans le cadre de l’exercice de leurs missions de sécurisation des frontières, interpellé, à Rosso, le nommé Mohamed AG A. M., de nationalité malienne, en provenance de la Mauritanie », a indiqué le communiqué de la police qui apportait des précisions sur cette affaire qui a défrayé la chronique.
Mais, indique le document, «au moment de son interpellation, le citoyen malien ne détenait par devers lui qu’un passeport, une carte d’identité consulaire et un permis de conduire malien. Aucune arme de quelque nature que ce soit n’a été trouvée sur lui».
Selon les limiers, l’arrestation de l’individu en question a été surtout motivée par «son attitude suspecte» lors de l’interrogatoire, mais aussi, par le faux document qu’il détenait par devers lui. Car pour justifier sa présence sur le sol sénégalais, le Malien avait expliqué qu’il voulait se conformer à la législation mauritanienne en effectuant un aller-retour qui puisse lui permettre d’avoir sur son document de voyage la mention «entrer».
Mais, conclut le document : «A ce stade de l’enquête menée par la Division des Investigations Criminelles, en relation avec les autres services compétents de notre pays, sous la direction du Procureur de la République, près le Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Dakar, aucun lien avec des groupes jihadistes n’a encore été établi».