Il portait le nom de Fahd Houssaoui, de nationalité nigériane. Le dimanche 29 mai dernier, Il a été décapité au sabre à Ryad, la capitale saoudienne, pour avoir été reconnu coupable de meurtre sur un policier saoudien.
En effet, l’AFP rapporte que cette autre exécution est la 95ème du genre en Arabie Saoudite. Selon le ministère saoudien de l’intérieur, le Nigérian est accusé d’avoir « étranglé et cogné plusieurs fois la tête d’un policier saoudien contre le sol » jusqu’à ce que mort s’en suive.
Par ailleurs, l’ONG Amnesty International, défendant les droits humains, a exprimé toute son inquiétude face à la hausse du nombre d’exécutions en Arabie saoudite. Pour Amnesty avec ce rythme, « l’Arabie saoudite aura mis à mort plus de cent personnes au cours des six premiers mois de cette année ».
Poursuivant, James Lynch, directeur adjoint de l’ONG pour le Moyen Orient et l’Afrique du Nord, a expliqué que « Les exécutions en Arabie saoudite augmentent de façon spectaculaire depuis deux ans et cette tendance épouvantable ne montre aucun signe de ralentissement ».
Selon l’Agence France Presse, le 2 janvier dernier, 47 personnes furent exécutées en une seule journée pour « terrorisme », dont le dignitaire et opposant chiite saoudien Nimr Al-Nimr. Sa mise à mort avait provoqué une crise avec l’Iran. Et toujours la même source, révèle qu’en 2015, 153 personnes ont été exécutées en Arabie saoudite, un niveau inégalé depuis vingt ans dans ce royaume ultra conservateur régi par une interprétation rigoriste de la loi islamique (charia).
Les autorités saoudiennes invoquent la dissuasion pour justifier la peine de mort, appliquée dans des affaires de terrorisme, de meurtre, de viol, de vol à main armée et de trafic de drogue.
Credit: afrikmag.com