Après sa condamnation, Aïda Ndiongue parle d’acharnement, réaffirme son ancrage au PDS et loue sa fraternité avec Macky Sall

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Condamnée à un an de prison ferme en plus de la confiscation de tous ses biens plus une amende de deux millions de francs CFA, l’ex-sénatrice libérale, Aïda Ndiongue est loin de perdre le moral. Tout au contraire, elle garde les pieds sur terre et brandit hautement la fierté d’une femme d’affaires «pieuse » et honnête. C’est en tout cas ce qu’elle a laissé transparaître au soir de la conférence de presse qu’elle a tenue en compagnie de ses avocats après le verdict de la Cour Suprême.
 
«Je suis happy », lance tout de go l’ex-sénatrice, Aïda Ndiongue en dépit de la sévérité de sa condamnation par la Cour Suprême. Et de s’empresser de poursuivre qu’elle ne craint rien du tout. Puisqu’en véritable croyante, note-t-elle, «je laisse tout entre les mains de Dieu ». «Les biens  que je possède sont le bénéfice de 30 années de travail »,  rappelle l’ancienne maire des HLM qui ne parle ni plus ni moins que «d’un acharnement », non sans préciser que son argent n’est pas destiné à financer le  parti démocratique sénégalais (Pds) qu’elle ne compte pas quitter. «Je suis et resterai toujours pds », insiste-t-elle, avant de crier à qui veut l’entendre : «Macky Sall est mon frère! »
 
Après avoir remercié tout le monde du soutien, Aïda Ndiongue  n’oublie pas de vénérer son guide religieux, Cheikhna Ahmed Tidiane Sy et le Khalife Général des mourides pour son soutien et toute la communauté mouride, sans oublier la famille de Thierno Diouf Lambaye. Dans ses remerciements, elle confond également ses avocats Me Doudou  N’doye, Me Baboucar Cissé  et bien d’autres encore à qui, elle n’a jamais payé de l’argent parce que ses comptes étant bloqués depuis le 12 décembre 2012. 

«Beaucoup d’entres eux sont venus se constituer volontairement », soupire-t-elle, avant de revenir sur le film de sa  carrière de femme d’affaires. « J’ai travaillé pendant 30 années. En 1972 je suis rentrée dans la fonction publique en devenant enseignante pour justement aider  mon père. « J’ai créé ma première entreprise que j’ai mise au nom de ma sœur à la suite de quoi j’ai gagné plusieurs marchés… Pendant l’alternance à mon retour de voyage de Suisse j’ai été convoquée à la Division des Investigations Criminelles  sur le dossier des phytosanitaires. Mais ce dossier  ne m’a pas conduite en prison en ce sens que la chambre d’accusation m’a donnée raison 2 fois », récite Aïda Ndiongue qui rappelle que sa convocation à la gendarmerie portait plutôt sur un blanchiment d’argent.
Et de poursuivre en jurant sur le Saint Coran qu’elle n’a rien fait de ce qu’elle est accusée puisque les procès verbaux de réception sont là  pour prouver que le matériel a été reçu.
 
 « Je n’ai jamais été administrateur de crédit ni ministre; on ne m’a jamais  confié des biens de l’État. J’étais maire et sénatrice. C’est inédit dans l’histoire du Sénégal et ma comparution devant la CREI n’avait pas sa raison d’être », conclut Aïda Ndiongue.

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