La Banque mondiale a récemment sorti un rapport sur les « Migrations et envois de fonds : développements récents et perspectives », rendu public en marge des Assemblées de printemps du groupe de la Banque mondiale et du Fmi.
Ce qui en ressort est que le Sénégal est le deuxième pays africain après le Nigéria à avoir reçu le plus de fonds en 2016.
Selon le document, le pays de la téranga a reçu 2 milliards de dollars, environ plus de 1000 milliards de francs Cfa en 2016.
Il arrive derrière le Nigeria, le pays le plus peuplé d’Afrique qui a reçu 19 milliards, soit près de 10 000 milliards de francs Cfa pour la même année. Le Ghana et le Sénégal arrivent ex-aequo, en deuxième position, avec 2 milliards de dollars.
Suivis du Kenya (1,7 milliard de dollars, de l’Ouganda (1,1 milliard de dollars), du Mali (0,8 milliard de dollars), l’Afrique du Sud (0,7 milliard de dollars, du Liberia (0,6 milliard de dollars) et du Madagascar (0,4 milliard de dollars).
Selon le même document repris dans le quotidien L’As du jour, les transferts de fonds vers l’Afrique subsaharienne ont diminué d’environ 6,1% en 2016 pour s’établir à 33 milliards de dollars (environ plus de 16 500 milliards de francs Cfa), en raison de la lenteur de la croissance économique dans les pays d’accueil des migrants, de la baisse des prix des produits de base, de l’essor des envois via des circuits informels dans un contexte de régime de change contrôlés.
Les transferts de fonds vers la région devraient augmenter de 3,3% en 2017, à 34 milliards de dollars, grâce notamment au raffermissement des prix du pétrole et à l’amélioration des perspectives de croissance à l’échelle mondiale, ajoute la même source.
Les envois de fonds des migrants, quant à eux, vont augmenter de 1,9% vers le Nigeria, de 3,1% vers le Ghana et de 2,6% vers le Sénégal, prévoit le document.
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