Appauvri, risquant de tout perdre : Le cri du cœur de l’importateur du riz Moustapha Tall, très en colère contre Me Wade

L’opérateur économique, Moustapha Tall, est très en colère contre le Gouvernement du Sénégal. Selon lui, l’Etat du lui doit plus de 12 milliards de FCFA. Pire, sa banque a commencé à saisir ses biens car, il ne parvient plus à honorer ses engagements.


Appauvri, risquant de tout perdre : Le cri du cœur de l’importateur du riz Moustapha Tall, très en colère contre Me Wade
« C’est toujours le différend que nous avions avec l’Etat du Sénégal depuis 2004, avec l’ancien régime, Abdoulaye Wade qui avait orchestré un plan ourdi pour me mettre complètement hors état de nuire, certainement sur instruction d’un industriel. Parce qu’à ce que je sache, je suis le seul à vivre cette situation-là. On me prend un jour, on jette en prison sans même m’interroger, sans m’écouter », a-t-il expliqué vendredi.

« Pour dire simplement qu’il y avait une forte pression de mon côté comme du côté de ma banque, la SGBS. Et finalement deux Directeurs sont venus me voir à la prison de Rebeuss pour me demander de céder pour sortir de prison pour pouvoir sortir de cette situation-là. En ce temps-là, j’avais au moins une ligne de 4,5 milliards de francs CFA avec la Sgbs, avec toutes les garanties nécessaires. Donc, ils m’ont demandé de céder et ensuite on poursuit. J’ai accepté. C’est Abdoulaye Wade, l’ancien président qui avait orchestré ça avec son ministre d’Etat, Cheikh Tidiane Sy », a accusé Moustapha Tall sur Rfm.
Et de poursuivre, vraiment dépité : « je suis actuellement dans une situation telle que la banque qui avait fait ce chèque-là et qui avait géré mon compte pendant 35 ans a fini de me mettre complètement en contentieux pour me prendre ma maison ».

Pour lui, il y a des possibilités pour l’Etat de régler ce problème parce qu’il a travaillé honnêtement pour gagner sa vie. « Si on veut régler le problème, on peut les donner aux organes de contrôle comme l’OFNAC ou l’IGE. Ils pourront clarifier les choses une fois pour toutes.  Et qu’on puisse me rembourser mon argent. J’ai travaillé honnêtement pour qu’il réussite son mandat. Il m’avait reçu en 2003 pour me parler d’autosuffisance. Je lui suggéré un conseil présidentiel. Il n’y a pas ce que je n’ai pas fait pour lui », a-t-il confié.

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