Le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique, Antoine Félix Diome, réagit sur l’affaire Ousmane Sonko. Le leader du parti Pastef / Les Patriotes a été arrêté, ce mercredi 3 mars, a été arrêté, par les éléments du GIGN, pour trouble à l’ordre public et participation à une manifestation interdite.
« Nous sommes dans une période où par décret présidentiel, il est interdit de procéder à des rassemblements. En exécuter de ces décrets, moi-même, j’ai pris des arrêtés sur la base desquelles il est interdit de procéder à des processions, d’organiser des rassemblements ou des attroupements. Bien naturellement, vous avez suivi toute cette affaire qui concerne la justice et qui a fait l’objet d’une instruction en cours », a-t-il expliqué au téléphone, joint par la RTS.
Poursuivant, il a rappelé « que tout citoyen, qu’il s’agisse d’un Sénégalais, ou (d’un hôte) vivant parmi nous, se doit de respecter les lois et règlements de notre pays. En application de tout ce qui se rapportera à la règlementation, relative à cet État de catastrophe sanitaire, devra faire l’application stricte et rigoureuse des textes de lois. »
Concernant le maintien de l’ordre public, il s’est voulu clair, indiquant que « force restera à la loi, et que toutes les dispositions seront prises par la République du Sénégal, pour qu’il n’y ait pas de débordement, dans le cadre des méthodes classiques et techniques de rétablissement de l’ordre ».