La candidate de l’Alternative pour la relève citoyenne (ARC), Anta Babacar Ngom, était à Kaolack en fin de soirée du dimanche 17 mars 2024. Sa caravane est partie de l’esplanade de Niari Tally pour se terminer au quartier des Parcelles-Assainies.
Devant une foule de partisans, la cheffe de file de l’ARC a mis en exergue le développement de la région de Kaolack.
Selon Anta Babacar Ngom, il est inconcevable que Kaolack soit laissée en rade sans développement de ses nombreuses potentialités.
Évoquant le rendez-vous électoral de dimanche prochain, elle souligne que « le 24 mars, c’est une date butoir. Tous les problèmes doivent s’arrêter à ce moment. À l’exemple du phénomène de la corruption qui gangrène le Sénégal, mais aussi de ne plus laisser les politiciens nous manipuler. Il y a parmi eux certains qui se promènent avec des mallettes pleines d’argent qu’ils distribuent à tort et à travers. Il s’agit de l’argent du contribuable ; ça vous appartient », dénonce la seule femme en lice pour l’élection présidentielle.
Elle a aussi fait un clin d’œil aux jeunes et aux femmes laissés en rade par les régimes qui se sont succédé au Sénégal, leur promettant 5 millions d’emplois à l’horizon 2029.
Cette jeune femme candidate est tombée dans le piège des campagnes classiques des vieux politiciens. Son langage est loin d’être jeune. Les femmes ne sont pas présentes dans son discours formaté. Elle ne s’appuie pas sur sa jeunesse et sa féminité pour dénoncer le sort peu envié de ses concitoyennes: mères célibataires, polygamie, droits de la femme, travail à domicile sans contrat, jeunes filles sexualisées, la pension alimentaire, … etc.