La coalition Samm Sa Kaddu poursuit sa campagne avec une caravane dans le Saloum, région à fort potentiel agricole et industriel. A l’étape de Kaolack, Anta Babacar, présidente de l’Alternative pour la Relève Citoyenne (ARC) et membre de la coalition, s’est attachée à identifier les défis majeurs de la région tout en formulant des propositions ambitieuses, une fois à l’Assemblée, pour relancer l’économie locale.
En visitant Kaolack, Kaffrine, et Koungheul, Anta Babacar et ses collègues de la coalition ont reçu un accueil chaleureux des populations locales, manifestant un soutien fort pour leur projet de changement. « Partout où nous allons, les Sénégalais nous parlent de leurs difficultés, mais aussi de leur espoir en un avenir meilleur », a-t-elle confié. Ces échanges ont révélé des préoccupations essentielles, en particulier sur la politique agricole et l’industrie locale.
Des réformes pour l’agriculture et les prix de l’arachide
La situation des récoltes dans le Saloum, malgré une bonne pluviométrie cette année, reste fragile en raison de semences de mauvaise qualité, pénalisant les rendements des agriculteurs. Anta Babacar propose d’œuvrer pour renforcer les contrôles de qualité et subventionner l’accès aux semences certifiées. « Il est essentiel de garantir des récoltes productives pour nos agriculteurs, c’est une question de sécurité alimentaire et de justice économique », affirme-t-elle.
Par ailleurs, elle s’engage à plaider en faveur d’un prix plancher de 500 FCFA pour le kilogramme d’arachide, un minimum qui, selon elle, offrirait « une rémunération juste et stable aux agriculteurs ». Cette mesure permettrait non seulement d’améliorer le niveau de vie des agriculteurs, mais aussi de stimuler l’économie régionale en apportant de la prévisibilité dans les revenus agricoles.
Le port de Kaolack : un potentiel économique à valoriser
Anta Babacar voit dans le port de Kaolack un atout économique sous-exploité, qui devrait être transforméen véritable hub commercial. Elle propose la modernisation du port et de son intégration aux circuits commerciaux nationaux et internationaux, notamment à travers une législation dédiée. « La modernisation du port de Kaolack pourrait en faire un moteur de croissance, créant des emplois et ouvrant la région au commerce global », explique-t-elle.
Soutenir les producteurs de sel et développer des infrastructures pour la jeunesse
Avec une production annuelle de 400 000 tonnes de sel, Kaolack possède un atout de taille. Cependant, les petits producteurs peinent à répondre aux standards de qualité des industries agroalimentaires. Anta Babacar suggère la modernisation des équipements de production artisanale, permettant aux producteurs d’améliorer la qualité du sel iodé et de diversifier leurs débouchés. « En soutenant les producteurs locaux, nous ferons du Saloum un acteur incontournable sur le marché du sel », précise-t-elle.
Pour la jeunesse, Anta Babacar envisage également de défendre au sein de l’Assemblée nationale des propositions destinées au développement des infrastructures sportives dans la région. « Nos jeunes méritent des espaces où ils peuvent s’épanouir et se construire un avenir », affirme-t-elle, consciente du rôle essentiel du sport dans l’épanouissement et la cohésion sociale.
Une gestion durable des déchets pour une économie circulaire
La problématique des déchets, omniprésente dans la région, constitue une autre préoccupation centrale. Anta Babacar s’engage à porter des propositions pour encourager l’installation d’usines de transformation des déchets. « En transformant les déchets en opportunités, nous créons des emplois locaux et bâtissons une économie plus respectueuse de notre environnement », souligne-t-elle, aspirant ainsi à faire de la gestion des déchets un levier de développement économique.
Par ces propositions, Anta Babacar et Samm Sa Kadduveulent faire du Saloum un modèle de développement durable et prospère, capable d’inspirer tout le Sénégal.