Année 2015: le cauchemar pour les Sénégalais de l’extérieur continu

Année 2015: le cauchemar pour les Sénégalais de l’extérieur continu

L’année 2015 est lourd de par son funeste bilan des sénégalais expatriés. soit sauvagement battus par balles soit tués lors d’une détention dans un commissariat ou poste de police, le diaspora sénégalais soufre le martyr. Des morts ou tueries ignobles et inhumaines. En voici une liste de 10 (dix)
Tout débute en janvier.

Aux Etats Unis , un jeune homme âgé de 38 ans a été froidement battu à son lieu de travail. Le 28 janvier le jamaïcain Calvin Esdaile sous la rage d’être viré par son superviseur revient sur les lieux de travail. Fusil à la main, c’est ainsi qu’il ôta la vie à Moctar Sy . Et dire qu’il revenait fraichement d’un séjour en France où sont domiciliées son épouse et sa fille. Laissant ainsi une veuve et une orpheline déplorées.

En France dans la nuit du 05 au 06 mars un autre compatriote du nom de Amadou Koumé aurait succombé dans les locaux du commissariat du 10ème suite à des sévices corporelles. Des sévices que lui aurait infligé la police française. Il s’en est allé ainsi à l’âge de 33 ans. Ce n’est qu’au moi d’avril que la presse s’est enquéri de ce dossier. Ce fut jusqu’alors un secret bien gardé.

L’on se souvient toujours du triple meurtre de jeunes sénégalaises au quartier Firdaousse à Casablanca (Maroc). Le 07 avril, deux sœurs Adja Arame et Sophie Guèye ainsi que leur cousine Seynabou Ndoye décèdent asphyxiées dans leur chambre. On ignore jusque là l’élément déclencheur de cette flamme nocturne qui a emporter nos jeunes sœurs.

Le 15 juillet au Gabon, Moustapha Kébé rend l’âme à sa 30ème année de vie dans des circonstances nébuleuses. La déplorable scène s’est déroulée dans un camps où il aurait subi toute sorte de violences ayant conduit à sa mort. La victime a été épinglé par les flics gabonais pour infraction routière. Il était un chauffeur de car de transport en commun communément appelé «sirouman» qui avait l’habitude de suppléer un de ses compatriotes.

Le mois d’août reste un mois émaillé de choc, d’amertume et frustration pour nos sénégalais de la diaspora. Des manifestations par ci et par là à l’endroit des compatriotes tués par la police de leur pays d’accueil. L’on assista ce genre de scénario suite à la mort de Mor Sylla, tué par les policiers de Saragosse (Espagne). Poursuivi par les limiers, Mor tombe du balcon de son appartement alors qu’il n’avait que 35 ans.

La liste est loin d’être épuisée. Les assassinats se multiplient de fort cruelle manière. Le 19 Aout, le Sénégal perd deux de ses fils à l»étranger. Le premier meurtre s’est produit en Côte d’Ivoire précisément à la police du 4ème arrondissement de Treichville. Alors qu’il était en détention Souleymane Diallo a été froidement battu par balle.

Le second drame est survenu en Grèce où en tentant d’échapper aux policiers municipaux, Cheikh Ndiaye aurait trébuché sur les rails ou électrocuté à la station de métro Thisseio. Agé de 37 ans, il laisse derrière lui deux mômes.

En voulant séparer deux individus qui se bagarraient dans les rues des Etats Unis, Abdou Salam Cissé s’en est allé à jamais. Il a reçu sur la nuque, titube et tombe par terre. Le coup lui a valu la vie.

Le corps sans vie de la sénégalaise retrouvé dans le fleuve français la Seine n’a pas encore fini de livrer ses secrets. Tuée puis jetée dans ledit fleuve, Aminata Dia (34 ans) était maman d’un enfant de deux ans.

Alors qu’on ne s’est pas remis du décès de Aminata, l’on apprend l’inqualifiable meurtre de Mor Sèye en Italie. Ce vendredi 11 Septembre, la victime a reçu 4 balles de calibre 22 qui l’ont atteint au cou et à la poitrine. Selon un site italien Mor Sèye a été tué alors qu’il était assis sur une planche à roulette. Et était entrain de manger des fruits sur le tronçons de la plage située à côté du terrain de tennis de la localité.

A peine fini de parler de ce drame, un autre cas presque identique vient encore s’ajouter à la série macabre. Lamine Senghor, basé à Paris et résidant à Grand-Yoff, a été mortellement poignardé.

La diplomatie a peut être ses propres réalités et fonctionnements. Mais, force est de reconnaître que celle du Sénégal peine à accomplir son devoir qui est avant tout de garantir la sécurité de nos compatriotes vivant à l’extérieur. Il est temps de venir en aide nos ressortissants que l’on abat incessamment à l’extérieur. Paix à vos âmes, les trentagénaires qui nous ont brutalement quitté.

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