Des individus non identifiés ont ouvert le feu sur un jeune guinéen vivant en Angola. La victime, âgée de 28 ans, a été tuée dans sa chambre dans la nuit du dimanche 30 avril, au lundi 1er mai 2017 à Vidrul Cacuaco, en Angola.
La victime, répondant au nom de Ibrahima Djédjé Barry, a une femme. Le couple n’a pas encore fait d’enfant. Le jeune guinéen, assassiné froidement, est originaire de Kalinko Yalaguèré, dans la préfecture de Dinguiraye, en haute Guinée.
“lorsque les bandits sont venus, Ibrahima était couché dans sa chambre avec son jeune frère qui est venu de la Guinée il y a quelques jours, et son beau frère. Il logeait non loin de sa boutique. Les bandits ont commencé par casser la fenêtre. Lorsqu’ils ont commencé à défoncer la porte, le défunt a voulu résister, c’est ainsi que l’un des assaillants a ouvert le feu sur la porte. L’une des balles est partie se loger dans l’œil de Ibrahima Djédjé. Il a rendu l’âme sur le coup“, rapporte le site aminata, citant Boubacar Dara Barry, membre de la Cellule de Communication d’une association de Guinéens qui vivent en Angola.
D’après les témoignages du sieur Boubacar Dara Barry, “une fois dans la chambre, les bandits ont ordonné au jeune frère de la victime d’aller ouvrir la boutique, pour qu’il prenne ce qu’ils veulent, s’il ne veut pas mourir comme son grand frère. Le petit n’a pas tardé à exécuter l’ordre. Ils ont emporté beaucoup de choses. (…)”.
Aux dernières nouvelles, Ibrahima Djédjé a été enterré le mardi 2 mai 2017, après la prière de 14 heures”, explique M. Barry.
Ce drame est un pan du niveau d’insécurité qui règne dans les villes angolaises. Les violences contre les populations, notamment, celles contre les étrangers en Angola, prennent une allure inquiétante.