La dernière fois que le Ghana avait rencontré la Côte d’Ivoire en finale c’est en 1992 au Sénégal pays hôte de la compétition à l’époque. Emmené par son emblématique leader et capitaine Abédi Ayew Pelé au sommet de son art. Face au Eléphants les Black Star étaient privés de leur patron qui était forfait pour cumul de cartons jaunes. Au finish la Côte d’Ivoire a remporté le sacre à l’issue d’une éprouvante série de tirs au buts.
23 ans après c’est autour des fils de la légende ghanaéenne de prendre la relève. Capitaine de la sélection Ghanaéenne comme son père, André Ayew va emmener ses troupes dimanche prochain pour une revanche au sommet.
En 1992, André avait 5 ans lorsque son père éclaboussait de son génie le football Africain. De cette épopée ghanaéenne le joueur de l’Om ne garde que des souvenirs racontés par son père.
« Mon père nous avait longuement parlé de cette compétition, pas seulement parce qu’il l’avait ratée, mais aussi de l’accueil chaleureux des populations sénégalaises », rappelle l’attaquant des Black Stars, cinq ans à l’époque, dans un entretien avec l’envoyé spécial de l’APS.
André Ayew citant son père, à l’époque capitaine des Black Stars, raconte que l’équipe ghanéenne avait l’impression de jouer à domicile aussi bien à Ziguinchor (sud) qu’à Dakar.
« Des groupes de supporters suivaient les sélections depuis le début de la compétition et cette compétition a rattaché davantage ma famille au Sénégal », a dit le footballeur de 25 ans qui a déjà perdu une finale de CAN en 2010 contre l’Egypte en Angola.
De son père, il dit avoir appris que le chef d’Etat sénégalais de l’époque, Abdou Diouf, aurait demandé à la Confédération africaine de football (CAF) de lui permettre de jouer la finale contre les Eléphants de Côte d’Ivoire malgré sa suspension pour cumul de cartons.
« Mais le règlement devait être appliqué quand même », a jugé l’attaquant de l’Olympique de Marseille (élite française) qui prend part à sa cinquième phase finale de CAN (2008, 2010, 2012, 2013 et 2015).