Coordonateur de la Cellule Communication de la Benno Bokk Yaakaar,Papa Mahawa Diouf invite Idrissa Seck à dire précisément ce qu’il a faitpendantlesquatre années qu’il a été le cœur du pouvoir (2000-2004) alors que la conjoncture était encore plus favorable : alternance, remise totalede la dette publique, état de grâce, etc… Surtout, quel est le projet structurant qu’il porte pourle pays, à part de souhaiter le diriger vaille que vaille.
Le responsable « apériste » ne cherche pas loin, parce que convaincu que le président du conseil départemental de Thiès ne dira rien parce qu’il n’a rien fait. Autrement dit,toutes les réalisations de l’ancien Président Abdouaye Wade ont été matérialisées par Macky Sall, son Premier ministre, « y compris l’autoroute Malick Sy et l’Aéroport International Blaise Diagne, alors même qu’idrissa Seck les qualifiait d’éléphants blancs. « De l’aveu même d’Abdoulaye Wade : ‘’Macky Sall qui doit être un modèle de jeune, à force de qualité à force de fidélité, s’est imposé comme premier ministre du Sénégal et je suis très satisfait. » avantde renchérir « Il est modeste, il ne fait
pas beaucoup de bruit, mais il est efficace… ». Pour finir il rajoute «…Avec lui je compte réaliser avant la fin de mon mandat, plus de projets que jen’ai réalisé depuis que je suis Président de la République.’’ Au moins sur cela nous pouvons tous être d’accord. »
Dans une tribune, Mahawa Diouf a ainsi tracé les « raisons dela colère» de l’ancien Premier ministre.Celui-làqui, il y a à peine unan, avait traité par son ancien mentor et son fils de « dealers ». « Voilà, que comme par enchantement, l’éternel facétieux du
landerneau politique national, réapparaît dans son show favori qui a cessé d’être comique pour prendre une tournure kafkaiënne, pour nous servir : ‘’je veux rendre un vibrant hommage à Me Wade’’.»
« Un adepte de la contre-vérité » Outré par ce discours incohérent, le coordonnateur de la Cellule Communication de BBY de rappeler : « Comme à son habitude, colérique etdéterminé, il a encore tenté lors de la manifes-
tation de l’opposition, decontester un bilan au Président Sall. Quel dommage… puisque le bilan du régime du président Sall n’est plus simplement un discours mais est devenu véritablement une réalité économique et sociale, même si toute critique constructive serait naturellement la bienvenue. Il faut dire que la frustration de l’homme est grande. En effet, tout puissant ministre d’État Directeur de Cabinet du Président
Wade, premier ministre de 2002 à 2004, Monsieur Idrissa Seck a eu les pleins pouvoirs.Il amême été le cœur du pouvoir.Pourtant
il ne peut se prévaloir d’un seul chantier au bénéfice des populations. Voici qu’il revient aux basques du fils pour assurer sa
survie politique. L’homme est un coutumier des faits. Il avait juré que les ponts étaient définitivement rompus avec les Wade et qu’y retourner relèverait de l’abomination. Il avait pourtant signé le honteux protocole de Rebeuss avant ses audiencesde midi au palais alors, occupé par les mêmes Wade. Voilà
l’homme, dont la trajectoire fut un triste gâchis, qui ose, sans sourciller, toute honte bue, déclarerque‘’MackySall n’a pas de bilan’’. Monsieur Seck n’est plus seulementunvelléitaire, inconstant et arrogant. Il est devenu un adepte de la contre-vérité. » M.Diouf estime que surla route de Thiès, Idrissa Seck n’a certainement pas vu la ville émergente de Diamniadio et ses chantiers : des cités administra-
tives et résidentielles, des parcs industriels et des infrastructures hôtelières,des ouvrages sportifs et des centres commerciaux, des cités du savoir, des centres d’expositions et de conférence. Car sa jalousiemaladive et sa co- lère à l’encontre du Chef de l’Etat, l’empêchent de voir cette réalité.