Les propos prêtés à la chanteuse Amy Collé Dieng à l’endroit du chef de l’Etat peuvent lui couter cher s’ils sont avérés. C’est l’avis de Me Assane Dioma Ndiaye qui déclare que la chanteuse peut faire les frais du durcissement de la loi en ce qui concerne les injures publiques, l’outrage, entre autres.
Amy Collé Dieng risque très gros si les déclarations qu’on lui prête sont avérées. C’est l’avis de Me Assane Dioma Ndiaye qui fait savoir qu’après la réforme du Code pénal, notamment concernant les propos outrageants, injurieux, entre autres.
«En matière de cybercriminalité, d’insultes et surtout d’infractions liées à l’internet, on a prévu non seulement de nouvelles incriminations, mais aussi un durcissement des peines », a déclaré le président de la Ligue sénégalaise des droits de l’hommes (LSDH).
L’avocat qui se prononçait sur les ondes de Sud Fm de poursuivre : «Et pour ce genre d’infractions, qu’il s’agisse d’offenses, d’injures à travers des réseaux sociaux, la peine peut aller jusqu’à 7 ans de prison aujourd’hui, en vertu des nouvelles dispositions du Code pénal».
Mais, Me Ndiaye précise cependant qu’il faut prendre en compte la présomption d’innocence et que tout dépend de la qualification des faits et de ce que l’on peut prouver : «Il faut être très prudent. Mais si les propos prêtés sont avérés c’est à la fois des propos offensants et injurieux et des propos inacceptables dirigés contre la Première institution de la République».
Et la robe noire de conclure : «Ce sont des termes outrageants et, dans le cadre de l’outrage, de l’offense, de l’injure ce sont des choses qui sont prévues avec des incriminations plus ou moins similaires et des peines très dures. Cela ne peut pas être de l’indignation, ce sont des propos injurieux d’après la loi».
Pressafrik