Amputée d’un sein par sa co-épouse, Arame Barre se confie : « Mon bébé de 4 mois est privé d’allaitement »

Amputée d’un sein par sa co-épouse, Arame Barre se confie : « Mon bébé de 4 mois est privé d’allaitement »

La famille Barre de Médina Mbaba, quartier populeux de la commune de Kaolack a vu l’horreur de ses propres yeux, hier soir. Après une dispute avec sa co-épouse la dame Arame Barre a été surprise par celle-ci qui lui a arrachée son sein gauche.

Habillée d’un ensemble wax bleu, l’écharpe bien attachée sur la tête, les yeux rougeatres et les traits tirés démontrent à suffisance la douleur et les nuits d’insomnie, Arame la victime de l’acte atroce est entourée par toute sa famille. Entre deux soupirs profonds, elle jette un regard hagard partout avant de consentir à nous raconter les conditions dans lesquelles sa co-épouse l’a attaqué.

« C’est le lundi matin que nos disputes ont commencé, je lui ai demandé comme d’habitude de regarder la quantité d’eau que j’avais versé dans ma marmite de cuisson, elle a refusé sans raison. Alors je lui ai dit de ne plus balayer ma chambre, elle m’a rétorqué que, si c’est comme ça, que chacun reste chez elle. Mais comme les ustensiles de cuisine de la maison se trouvent dans sa chambre, le Mardi matin, je suis entré chez elle pour chercher un couteau. Elle me trouva à l’intérieur pour me frapper, j’ai riposté. Mon mari qui était à côté est intervenu, il m’a tiré et je suis tombée, c’est là qu’elle m’a mordue et arrachée le teton de mon sein gauche. » nous relate Arame Barre très surprise par la réaction imprévisible de celle qu’elle considérait comme une grande soeur.

Pourtant entre les deux dames, c’était la parfaite cohabitation nous dit-on dans le voisinage, d’ailleurs Arame avait donné à son bébé le nom de sa co-épouse.

« Oui, mon bébé de 4 mois est son homonyme, je l’ai toujours considéré comme une grande soeur. L’enfant ne peut pas teter pour l’instant, je lui prépare du lait en poudre pour ses repas, et tout ça, à cause de sa faute. » confesse- t- elle dépitée.

Interpellée sur les mesures de poursuites qu’elle allait prendre contre sa co-épouse, Arame refuse et argue des contingences familiales.

« Je me suis rendue à l’hôpital, on m’a cousu le sein, on m’a prescrit des médicaments et je vais suivre des rendez-vous. Des amis m’ont demandé de faire un certificat médical et de porter plainte, mais ma famille et celle de mon mari m’ont dissuadé de le faire. Et pour le moment, j’ai suivi leurs conseils. » confesse Arame, les yeux larmoyants.

Le mari, un handicapé physique polygame n’a pas voulu s’epancher sur le sujet, elle avait même demandé à sa femme de ne parler à la presse. La première femme, celle qui a commis le forfait, est introuvable sur les lieux.
pointdakar.com

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