L’ancienne Première ministre Aminata Touré s’est rendue à Ziguinchor pour porter assistance à Ousmane Sonko. Le leader du Pastef est convoqué demain devant la chambre criminelle de Dakar pour viols répétitifs et menaces de mort sur l’ex masseuse Adji Sarr. Ousmane Sonko a décidé de ne pas déférer à la convocation, fidèle à sa volonté d’observer une désobéissance civile.
Mimi Touré affirme sans ambages qu’elle a trouvé Ziguinchor en état de siège : « En arrivant, nous avons trouvé deux femmes grièvement blessées avec les jambes ensanglantées, pendantes. C’est dire que la situation est tendue. Nous lançons un appel au président Sall, nous lui disons que la responsabilité de la paix dans ce pays est entre ses mains. L’origine de toute cette tension c’est sa volonté d’avoir un troisième mandat qui n’est pas acceptable. Ce n’est ni moral parce qu’il a dit partout que c’est son dernier mandat, ni légal selon les dispositions de la loi »
Le chaos qui règne à Ziguinchor prouve, selon l’ancienne parlementaire, que le dialogue lancé par Macky Sall n’est pas sincère. Elle craint un embrasement du pays. “Il est impossible de dialoguer sous les grenades, remarque-t-elle. Le président doit déclarer sans délai qu’il ne fera pas de troisième mandat. Ce que j’ai vu à Ziguinchor risque de s’étendre sur l’ensemble du pays”.
Mimi Touré n’a pas manqué de relever la succession de décisions injustes dont sont victimes, d’après elle, les opposants : “Moi-même, mon mandat de député m’a été arraché illégalement et les députés de Yewwi avaient dit non. C’est à mon tour de témoigner la solidarité agissante c’est ce qui m’a fait venir de Dakar et j’ai rencontré les leaders de Yewwi Askan Wi qui se tiennent au côté des populations comme tous les démocrates de ce pays”.
Enfin, Aminata Touré relève la régression continue de la démocratie sénégalaise : « Nous n’avons jamais assisté à une situation comme ça au Sénégal alors que la démocratie a été vantée partout, nous étions un pays stable ». Elle lance un appel aux leaders d’opinions et religieux pour dire au président Sall de préserver la paix.
L’ancienne Première ministre Aminata Touré s’est rendue à Ziguinchor pour porter assistance à Ousmane Sonko. Le leader du Pastef est convoqué demain devant la chambre criminelle de Dakar pour viols répétitifs et menaces de mort sur l’ex masseuse Adji Sarr. Ousmane Sonko a décidé de ne pas déférer à la convocation, fidèle à sa volonté d’observer une désobéissance civile.
Mimi Touré affirme sans ambages qu’elle a trouvé Ziguinchor en état de siège : « En arrivant, nous avons trouvé deux femmes grièvement blessées avec les jambes ensanglantées, pendantes. C’est dire que la situation est tendue. Nous lançons un appel au président Sall, nous lui disons que la responsabilité de la paix dans ce pays est entre ses mains. L’origine de toute cette tension c’est sa volonté d’avoir un troisième mandat qui n’est pas acceptable. Ce n’est ni moral parce qu’il a dit partout que c’est son dernier mandat, ni légal selon les dispositions de la loi »
Le chaos qui règne à Ziguinchor prouve, selon l’ancienne parlementaire, que le dialogue lancé par Macky Sall n’est pas sincère. Elle craint un embrasement du pays. “Il est impossible de dialoguer sous les grenades, remarque-t-elle. Le président doit déclarer sans délai qu’il ne fera pas de troisième mandat. Ce que j’ai vu à Ziguinchor risque de s’étendre sur l’ensemble du pays”.
Mimi Touré n’a pas manqué de relever la succession de décisions injustes dont sont victimes, d’après elle, les opposants : “Moi-même, mon mandat de député m’a été arraché illégalement et les députés de Yewwi avaient dit non. C’est à mon tour de témoigner la solidarité agissante c’est ce qui m’a fait venir de Dakar et j’ai rencontré les leaders de Yewwi Askan Wi qui se tiennent au côté des populations comme tous les démocrates de ce pays”.
Enfin, Aminata Touré relève la régression continue de la démocratie sénégalaise : « Nous n’avons jamais assisté à une situation comme ça au Sénégal alors que la démocratie a été vantée partout, nous étions un pays stable ». Elle lance un appel aux leaders d’opinions et religieux pour dire au président Sall de préserver la paix.