Aminata Diack réclame un demi-milliard à son ex époux Abdoul Mbaye

« Je ne l’ai pas épousé pour de l’argent. Mais, aujourd’hui nous avons perdu ce que l’argent ne peut pas acheter, c’est la réputation » Pour sa part, Aminata Diack a fait savoir qu’elle n’avait épousé l’ancien Premier ministre pour de l’argent.

« Quand il m’a proposé le changement du régime, j’ai trouvé la demande inélégante et les arguments qu’il avait fournis faibles mais, j’avais signé la requête. Nous étions en couple et je lui faisais confiance malgré tout. Je ne savais pas que ce qu’il me demandait était contraire à la loi. Ce qui se cachait derrière cette requête, c’est son second mariage et les adoptions des enfants qu’il a faites plus tard. J’ai eu le sentiment d’avoir été trompée pendant des années, dès lors qu’il a épousé une seconde épouse. Pourtant, je l’ai épousé dans un contexte très difficile et il le sait très bien », a relaté la dame.

Après toutes ces observations, le procureur a requis 6 mois assortis de sursis et 50 mille d’amende contre Adama Thiam pour les dé- lits de faux dans un acte administratif.

Concernant l’ancien chef du Gouvernement, il a requis 6 mois de prison avec sursis pour le délit de complicité de faux et usage de faux et 2 ans dont 1 an ferme et 600 mille d’amende pour le délit de tentative d’escroquerie.

Les avocats d’Adama Thiam ont plaidé la relaxe pure et simple de leur client en estimant qu’il n’y a pas eu de faux. Ceux d’Abdoul Mbaye ont abondé dans le même sens en demandant sa relaxe sans peine ni dépens. Quant aux conseils d’Aminata Diack, ils ont réclamé la somme de 500 millions de francs Cfa pour toute cause et préjudice confondus.

Ce procès qui a duré plus de 10 tours d’horloge a été ponctué par des empoignades entre les avocats des différentes parties et parfois entre ceux d’Abdoul Mbaye et le maitre des poursuites. Le juge, à un moment donné, a même eu à évacuer la salle à cause des inconditionnels d’Abdoul Mbaye qui applaudissaient pour soutenir leur mentor. Mais tout est bien qui finit bien, l’affaire a été mise en délibéré jusqu’au 18 mai prochain. Si toutefois cette peine est retenue, il risque de perdre ses droits civils et politiques.

Source Libération

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