‘’Il y aura forcément dans les semaines ou mois à venir des arrivées de binationaux, parce que les résultats crédibilisent le staff technique et l’équipe nationale’’, a-t-il dit, rappelant que le même rush a eu lieu en 2001 et en 2010.
En 2001, avec les éliminatoires de la CAN et du Mondial 2002, la Tanière avait accueilli beaucoup de jeunes footballeurs au fort potentiel, à l’image d’Habib Bèye et Sylvain Ndiaye, a rappelé Amara Traoré, dans un entretien avec l’APS.
‘’Les Lions avaient réussi à se mettre au niveau des meilleurs sur le continent’’, a indiqué l’ancien attaquant des Lions, évoquant les qualifications à la CAN et à la Coupe du monde 2002.
Quelques années plus tard, l’ancien joueur, qui a troqué le maillot avec le survêtement de coach, a noté le même phénomène au début des éliminatoires de la CAN 2012.
‘’Nous avons vu les arrivées entre autres de Mohamed Diamé et de Armand Traoré’’, s’est souvenu l’ancien entraîneur national, relevant que c’est après les résultats probants réussis contre la RD Congo, à Lubumbashi (4-2) et contre l’Ile Maurice, à Dakar (7-0).
Les signatures de Sadio Mané en faveur de Liverpool, de Younousse Sankharé passé de Guingamp à Lille et d’Idrissa Gana Guèye à Everton, sans compter la nouvelle dimension prise par Kalidou Koulibaly (Naples, Italie) et Diao Baldé Keïta (Lazio, Italie),
tout concourt à rendre attractive la Tanière.
‘’Pour toutes ces raisons, on verra d’ici peu des joueurs frapper à la porte de la sélection, surtout avec cette perspective de jouer les éliminatoires et la Coupe du monde 2018’’, a-t-il pronostiqué.
Et dans la pratique, il est facile de démontrer que les sélections africaines sont un moyen de promouvoir la carrière d’un footballeur, contrairement à ce qui se disait dans un passé récent, a commenté l’ancien attaquant du FC Metz, du SC Bastia et de Gueugnon, en France.