Le Premier ministre, Amadou Ba, est monté en première ligne, ce vendredi, pour répondre aux intellectuels pétitionnaires, qui volent au secours de Ousmane Sonko
Pour mémoire, cette semaine, cent quarante et une personnalités sénégalaises et étrangères de divers secteurs d’activité ont réclamé au président de la République « la mise en liberté d’office de l’opposant Ousmane Sonko et des autres personnes détenues pour leurs opinions ».
Tout de blanc vêtu, le Pm a joué la carte de l’apaisement, affichant un clame olympien.
« Cela montre que nous sommes un pays de liberté, au moins cette question est réglée. C’est dans la diversité et dans les divergences que chacun peut exprimer son point de vue. Cela me semble important à noter dans un contexte où d’aucuns critiquent à tort le Sénégal comme n’étant pas un pays de liberté. Au moins cette question est réglée », a déclaré le chef du gouvernement, en marge d’une cérémonie, tenue à la Primature, au cours de laquelle il recevait les deux équipes finalistes de la Coupe du Sénégal : le Stade de Mbour et le Jaraaf.
« Ce que je voudrais dire, nous sommes un pays de droit marqué strictement par la séparation des pouvoirs. La liberté sans le droit mène à l’anarchie », insiste le Pm.
Ainsi, déduit Amadou Ba, « l’Etat respectera les principes édictés, respectera l’Etat de droit ».
En définitive, le Premier ministre, qui semble souligner que le gouvernement ne reculera devant aucune pression, précise que « la justice indépendante fera le travail conformément aux lois ».
