« La trajectoire de la mise en œuvre du plan Sénégal émergent parle des chiffres. Et nous comprenons que ces chiffres puissent faire mal. Mais ces chiffres sont à l’actif du président Macky Sall. C’est sa performance et ces chiffres découlent de la mise en œuvre de sa vision. Et, il est heureux que notre pays ait réussi en ce moment son adhésion à la norme de diffusion des données statistiques. Ce qui fait qu’il m’est interdit de commenter les chiffres du pays parce que le Sénégal étant le quatrième pays de l’Afrique au Sud du Sahara après l’Afrique du Sud, l’Île Maurice et les Seychelles à adhérer à cette norme parce que depuis deux (2) ans, on a beaucoup parlé de la croissance, lorsqu’on a franchi la barre des 6% », déclare le ministre de l’Economie, des Finances et du Plan.
Poursuivant, Amadou BA ajoute : «Depuis l’accession du président Macky Sall au pouvoir, les chiffres se sont traduits par une succession de records. Jamais depuis 1960, le Sénégal n’a aligné des performances en matière économique de plus de 6%, sur trois (3) années successives ». Non sans préciser que « cela est le fruit d’un travail de la vision de Macky Sall, soutenue par la communauté internationale ».
« Le budget est notre principal instrument. Il était de 2 344 milliards en 2012 et il est aujourd’hui projeté à 3 709 milliards, soit une hausse de 58% », se félicite-t-il. Avant de souligner : « Cette hausse du budget démontre la suffisance des performances de nos régimes financières. Non sans lancer que nous avons des administrations très fortes. Malgré que tout n’est pas parfait. En 2013 une réforme importante a permis d’aider les ménages, les travailleurs et de soulager les entreprises. Et avec certaines facilitées, cela a fait perd l’Etat beaucoup de recettes mais cela il y a eu des rattrapages accès rapides».
« Il a été beaucoup question de la dette. Le Sénégal est un pays assez particulier où en fonction peut être du climat on est spécialiste de tout. Et malheureusement, on parle des choses qu’on ignore », tranche Amadou BA. Le ministre d’indiquer : « S’endetter, c’est très normal pour un Etat car, il n’y a pas un pays qui ne s’endette pas. Et même si on doit un franc, on a une dette. L’évaluation commence quand on parle de surendettement, c’est-à-dire la capacité à pouvoir rembourser. Le Sénégal est le seul pays à surendettement faible parmi les cinq pays africains de surendettement faible dans la zone CEDEAO ».
Le ministre de l’économie et des finances invite dès lors les députés à clore le débat sur la dette, en soutenant que « c’est le parlement qui autorise l’Etat à s’endetter, juste pour avoir l’équilibre du budget ».
Selon Amadou BA, « la différence se trouve dans l’utilisation des ressources à des fins qui ne sont pas rentables ou de s’endetter pour pouvoir servir des générations futures ».