Aly Haïdar, le Directeur de l’Oceanium de Dakar a été très amer, suite à la décision de Donald Trump et les Etats-Unis de se retirer, jeudi, de l’accord de Paris sur le climat. Pour l’écologiste, avec ces genres de décisions, les enfants africains vont plus que jamais prendre les pirogues et rejoindre un soi-disant Eldorado occidental et le ventre de l’Atlantique va encore se nourrir.
Pour Donald Trump, l’accord sur le climat désavantage les Etats-Unis plus que tout autre pays dans le monde. Tandis que l’ancien Ministre de la Pêche et des Affaires maritimes (2013-2014) du Sénégal s’inquiète, lui, des dérives de notre société de surconsommation et de surproduction dictées par les multinationales mues que par leurs intérêts économiques.
« C’est dommage pour la planète, c’est dommage pour l’humanité. C’est dommage pour l’Afrique car, nos pays sont pillés par des multinationales, par des mafieux au niveau halieutique, forestier, minier. Et nos enfants n’ont plus le choix que de prendre les pirogues et aller rejoindre un soi-disant Eldoroado. Les pirogues vont augmenter, le ventre de l’Atlantique va se nourrir davantage et nos enfants vont souffrir encore », s’est plaint Aly Haidar, ce matin sur Radio France Internationale (RFI).
L’ancien ministre de l’Écologie et de la Protection de la nature (2012-2013) a encore attaqué de plus belle Donald Trump.
« C’est inquiétant, car la planète souffre des dérives de notre société dans sa surconsommation et sa surproduction. L’Afrique, le continent pauvre paye les pots cassés de ce réchauffement climatique.
Et voilà que l’entreprise américaine, car il s’agit d’une grosse entreprise multinationale qui s’en fout un peu de la planète. Les USA l’ont longtemps prouvé, avec notamment la Cour pénale internationale. Les Etas-Unis sont aussi parmi les plus grand pays pollueurs du Monde avec bien entendu les Chinois », s’est désolé Aly Haidar, ce matin sur Radio France Internationale (RFI).
Cet accord de Paris sur le climat visant à limiter la hausse de la température moyenne mondiale, fait partie de l’héritage de Barack Obama que Donald Trump avait promis de défaire pendant la campagne électorale au nom de la défense des emplois américains.