Alioune Tine avertit les politiciens : « L’élection présidentielle n’est pas la guerre civile »

Au regard de la tension politique qui émaille le landerneau politique national. Notamment  la montée des enchères entre la majorité et l’opposition, Alioune Tine Président de  Africajom  sonne l’alerte et indique aux politiciens que la joute présidentielle n’est pas une guerre civile.

La tension politique qui sévit dans le pays à deux mois de la prochaine présidentielle préoccupe au plus haut  niveau Alioune Tine, président de l’organisation de la société civile, Africom. Profitant d’une rencontre sur la restriction des libertés à travers la nouvelle loi sur l’Internet, il interpelle l société d’autant plus que le pays est actuellement dans une période électorale, où tout le monde est inquiet. « Quand je dis que l’élection présidentielle n’est pas la guerre civile, c’est parce qu’elle a, à plusieurs reprises en Afrique, amené la guerre civile. L’exemple le plus patent, c’est la Côte d’Ivoire, et jusqu’à maintenant ce n’est pas encore tassé, il faut maintenant tirer les leçons de ce pays pour éviter les égarements. Quand nous le disons, ce n’est pas pour effrayer les gens de manière gratuite, nous le disons parce que la situation est extrêmement préoccupante », soutient M Tine. Pour l’ancien Directeur de Amnesty Afrique de l’Ouest, la situation est extrêmement préoccupante aujourd’hui, c’est  ensemble, en redressant la situation pour la sécurité et la stabilité que le pays va avancer. Interpellant les politiques, il affirme que  l’opposition et le pouvoir ne sont pas des ennemis et que la meilleurs façon d garantir la paix, la stabilité, c’est d’organiser un dialogue inclusif, large même avec ceux qui sont en prison ou exilés et qui sont leaders et candidats.

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici