Après la sommation interpellative envoyée au président Abdoulaye Wade pour lui demander de répéter les propos qu’il avait tenus au meeting du Front patriotique, Aliou Sall est monté au créneau pour apporter la lumière sur les «fausses accusations» dont il dit faire l’objet. En conférence de presse, ce jeudi, le frère cadet du Président Macky Sall a exprimé sa détermination à poursuivre son accusateur devant la justice jusqu’à ce qu’il démente ses propos ou qu’il lui présente des excuses publiques.
«C’est lui qui prétend que je suis le détenteur de 30% des actions de la société Petrotim à qui Macky Sall a confié le pétrole du Sénégal. Il dit avoir mobilisé un million de personnes et devant cette foule, il m’a accusé d’être un voleur. Avant d’aller plus loin, j’ai demandé à mon huissier d’aller lui demander de réitérer ses propos. Abdoulaye Wade est un avocat, il est mâture et il sait que ce qu’il avait dit l’autre jour pour trouver un compère à Karim, s’il le répète, il ira en prison. Mais il ne le redira pas, sinon je suis prêt à le poursuivre devant la justice. J’ai dit à mes avocats que je ne lâcherai pas prise, tant qu’il ne démentira pas lui-même ce qu’il avait dit. Ou bien qu’il retire ses propos devant le tribunal. Et ce ne sera pas du nouveau, parce qu’il a l’habitude de dire ‘’ma waxoon waxeet’’ », déclare Aliou Sall devant plusieurs de ses souteneurs.
«Il faut que les Sénégalais sachent que je n’ai aucune action, la minime soit-elle dans la société Pétrotim Sénégal ou celle dénommée Pétrotim Limited. Je ne suis actionnaire dans aucune société pétrolière au Sénégal ou à l’étranger. Je n’ai aucun franc dans un compte bancaire à l’étranger, en dehors de celui que j’avais en France à la Bnp, alors que j’étudiais là-bas, où il n’y a, je ne crois bien, pas plus que 14 euros ou celui que j’avais ouverte dans la ‘’Bank of China’’ où, selon mes souvenirs, il n’y a que 500 euros soit environs 350 000 F Cfa. Voilà les seuls comptes bancaires que j’ai à l’étranger. Je n’ai ni argent, ni appartement, ni maison à l’étranger», se justifie-t-il.