« Filles de la nuit », « belles de nuit » ou, plus crûment, « vraies caga [putes] », ce sont ces genres de nymphes qu’on rencontre dans les boîtes de nuit dakaroises. Elles s’en foutent de tout! Ces femmes à la beauté étincelantes. Et ici on est au paroxysme de impudicité. Nos belles femmes, souvent en mini-jupe ou mini-robe, à l’occasion des soirées explosives de Pape Diouf ou de Thione Fils, nous montrent presque tout voire même leur petit trésor. On est où là? Se croient-elles au pays de l’Oncle Sam? Ou parmi les enfants de l’Élysée?
« Fini le temps de la pudeur! », nous semble dire ceux qui fréquentent ces milieux mondains. Ici, même en rêve, on ne croirait à ce qu’il y ait de garde-fous pour contrer le vent négatif du phénomène de la mondialisation. Dakar doit dormir! En réalité, nous ne sommes pas sur la bonne direction, et avec ces comportement, nous ne pouvons à jamais relever le long défi du développement qui, normalement, nous interpeller nous tous. Encore de plus, Dakar doit dormir!
Cependant, il convient de reconnaitre que le premier échec provient de la famille, l’endroit fondamental de promotion et de partage des valeurs ancestrales. Est ce que la pauvreté doit être un alibis pour l’écrasante majorité des responsables de famille qui, aujourd’hui, se métamorphosent en « kilifa défaillants » ou en spectateurs ignorant les débauches de leurs progénitures.
Aussi à vrai dire, Dakar est l’une des rares villes du Sénégal où on trouve un Grand Serigne. Oui, il faut être un fou pour oser le dire! Et hyper désastreux serait aussi d’avancer que cette autorité ne s’intéresse qu’à brader les terres et non de faire Dormir DAKAR. Pourtant, les habitants de la presqu’île du Cap Vert doivent être par ailleurs les citoyens les plus avertis, surtout quant on sait qu’ils demeurent parmi les siens de de Seydina Limamou Laye Al Mahdi (le guide suprême de la communauté layène). Ne profanent-ils pas le Culte de ce pieu homme? En tout cas Almadies dérivé de « AL MAHDI » est devenu aujourd’hui le jardin où fleurissent les boîtes de nuit (plus d’une dizaine) et autres complexes souvent réservés aux bon-viveurs.
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