La qualité de l’air a été « très mauvaise » ce mardi, une situation qui « pourrait perdurer dans les prochaines soixante-douze heures », soit jusqu’à vendredi, avertit le Centre de gestion de la qualité de l’air du ministère de l’Environnement et du Développement durable.Un communiqué reçu de ce service fait état d’ »une forte hausse des concentrations de particules d’origine désertique », ce qui met à l’ »indice rouge » la qualité de l’air.
« L’exposition des populations à ces fortes concentrations persistantes de particules dans l’air est un risque réel chez les personnes sensibles. Elle peut déclencher des crises d’asthmes et des allergies respiratoires », prévient le Centre de gestion de la qualité de l’air.
Il signale qu’ »il est demandé à tous », dès lors, de « respecter scrupuleusement tout traitement médical en cours ou de l’adapter sur avis du médecin ».
Il est aussi recommandé de « consulter un médecin en cas d’aggravation ou d’apparition de tout symptôme évocateur (toux, gêne respiratoire, irritation de la gorge ou des yeux) », selon le communiqué rédigé conjointement avec des spécialistes du ministère de la Santé et de l’Action sociale, selon une source du Centre de gestion de la qualité de l’air.
Les deux parties appellent les populations à « éviter toute activité physique ou sportive intense (les compétitions surtout) », car cela peut augmenter « de façon importante le volume d’air et de polluants inhalés ».
Elles recommandent de « ne pas aggraver les effets de cette pollution par d’autres facteurs irritants des voies respiratoires, tels que l’usage de solvants et surtout la fumée de tabac ».
« Les enfants et les personnes âgées devraient éviter de s’exposer longuement à l’air ambiant pendant la période » allant de ce mardi à vendredi, selon le communiqué.
