De quoi les autorités sécuritaires gabonaises ont-elles peur ? Ont-elles des craintes par rapport à d’éventuelles émeutes ce dimanche au cas où leur équipe nationale serait éliminée dès le premier tour ?
En effet, le Gabon, pays organisateur de la Coupe d’Afrique des nations (Can), affronte, le dimanche à 19 heures, le Cameroun, au moment où la Guinée-Bissau et le Burkina Faso vont en découdre. Ces quatre équipes veulent décrocher les 2 places qualificatives des quarts de finale de cette poule A. En cas de défaite, le Gabon sera éliminé. Une éventualité que redoutent surement les autorités gabonaises.
En tout cas, dans un message en date du 20 janvier 2017, le Chef d’État major des forces armées du Gabon a mis en alerte maximum toutes les forces de sécurité du pays.
Il est demandé à leurs commandants de « consigner tous (leurs) personnels en service dans la garnison de Libreville jusqu’à nouvel ordre », le dimanche 22 janvier, jour du match de l’équipe nationale du Gabon, dès 6 h du matin.
Dès 12 heures, il est demandé aux forces de sécurité d’intensifier les patrouilles dans leurs zones de responsabilités respectives et d’accentuer la vigilance dans leurs checks-points. Il leur est également demandé de mettre en alerte maximale leurs éléments de Do afin qu’ils soient en mesure d’intervenir sur ordre