Pour réduire le nombre de décès de femmes en couche à l’hôpital régional de Ziguinchor, il suffit juste d’alimenter en permanence la banque de sang. Sur place, les ruptures de stock, phénomène récurrent, font de gros dégâts. «D’après les études trimestrielles sur les femmes qui décèdent au niveau de la maternité de l’hôpital régional de Ziguinchor, plus de 60% (des victimes) perdent la vie à cause de nombreuses ruptures dans notre banque de
sang», révèle le chef du service social de la structure de santé, Ibrahima Thiaré.
Ce dernier martèle : «Avec les accidents, les gens perdent énormément de sang. Dans les laboratoires et surtout au nivau de la chirurgie, beaucoup de ruptures en sang sont observées. De nombreux patients sont exposés.» Pour trouver une solution au problème, les responsables de l’hôpital régional de Ziguinchor ont prévu d’aller à la rencontre des populations «pour qu’elles donnent leur sang». «Notre banque de sang est vide. Nous lançons un appel aux populations et surtout aux organisations de jeunes, de femmes ou de professionnels pour intégrer le
réflexe de don de sang dans leur quotidien», supplie Ibrahima Thiaré.
Le Temoin