les pilotes sénégalais d’Air Sénégal broient le noir. Ils risquent de voir leurs postes octroyés à des pilotes étrangers. Le nouveau Directeur général, Philippe Bohn, leur mène la vie dure. Nous annoncions, en effet, que ce dernier a annulé une session de formation que les pilotes sénégalais devaient subir à Miami au siège de Atr 72-600 du 3 au 13 octobre.
Pour cause, le Directeur a complètement changé les règle d’éligibilité des pilotes. C’est une multitude de document qui est désormais demandées aux pilotes que recrute Air Sénégal. A ce titre, les sénégalais indique ne pas connaitre l’existence de certaines des pièces réclamées.
Ce qui reste constant en tout cas, selon L’Obs, lu par Actunet.net, c’est que ces pilotes sénégalais ne seront pas du dispositif qui va démarrer les activités de la compagnie. C’est ce 7 décembre 2017 que Air Sénégal Sa doit être opérationnelle. Alors que les pilotes sénégalais ne pourront pas faire de simulations avant avril 2018. « Par conséquent, la voie est libre pour Bohn de faire appel à des Brookers (loueurs de pilotes d’avion) pour faire voler les avions », souligne ledit quotidien.
Devant ce fait les pilotes ont adressé une correspondance au ministre en charge des Transports aériens, Maïmouna Ndoye Seck, pour lui faire part de leur mécontentement. « L’objectif de Bohn est d’écarter les pilotes sénégalais pour faire venir des étrangers. Car, certains documents qu’il exige de nous sont inconnus dans notre jargon. Les normes internationales exigent un curriculum vitae, une lettre de motivation, copie des diplômes obtenus et qualification mentionnée sur la licence, certificat médical valable suivi d’un entretien avec le nouvel employeur ».
Selon des proches de Bohn, qui ont parlé à l’Obs, lu par Actunet.net, le nouveau directeur n’a qu’une seule ambition, mener Air Sénégal au sommet de ses potentialités. Ce qui devra nécessairement passer par la rigueur dans le choix des ressources humaines.