Moustapha Cissé Lô s’est distingué hier à l’Assemblée nationale par ses attaques verbale envers sa collègue Aïda Mbdoji. Une attitude déplorée par plusieurs députés dont le président du groupe parlementaire de la majorité. « Aida, tu peux être fière de ce que tu es. Le président de la coalition Benno bokk yakaar, le président de l’Assemblée nationale, ici présent et moi-même, président du groupe parlementaire de la majorité, ne vous insulterons jamais. Ce n’est pas une clause de style, vous le savez. C’est sincère. Nous t’estimons beaucoup », a déclaré, Moustapha Diakhaté sous les applaudissements de ses collègues. Une déclaration qui sonne comme un désaveu cinglant envers Cissé Lô.
Sans doute très touchée par cette marque de solidarité et cette compassion de Moustapha Diakhaté, la présidente du groupe parlementaire des « Libéraux et démocrates » a réagi a travers sa page facebook, en postant l’article de Jotay.net rapportant les propos de son collègue. Un poste accompagné d’un petit message où elle fait allusion à l’époque où elle était ministre et que Cissé Lô, en tant que prestataire, faisait le pied de grue dans son bureau de ministre, au Bulding administratif.
« Pourtant ce n’est pas Moustapha Diakhaté qui passait la journée dans mon bureau du 6e étage du building administratif mais bien Moustapha Cissé Lo. S’il prétend connaître mon passé c’est cela : un prestataire prêt à tout pour servir sa maîtresse », a révélé Aïda Mbodji. Une manière de dire qu’elle a beaucoup fait pour Cissé Lô qui courrait derrière elle, mais qui l’attaque aujourd’hui.
Son post est suivi de la réaction massive de ses amis « facebookiens » qui se sont acharnés sur « El Pistoléro », par ailleurs 3ème vice-président de l’Assemblée nationale et président du Parlement de la CEDEAO, qu’ils ont qualifié de tous les noms: « fou du village, bon pour l’asile psychiatrique… »
Pourtant ce n’est pas Moustapha Diakhaté qui passait la journée dans mon bureau du 6e étage du building administratif mais bien Moustapha Cissé Lo . S’il prétend connaître mon passé c’est cela : un prestataire prêt à tout pour servir sa maîtresse .