Les exagérations de la dame Selbé Ndome ont franchi toutes les lignes rouges. Ignore-t-elle que l’Archange Gabriel n’a rendu visite ni à Seydina Ababacar, ni à Seydina Ousmane ? A Seydina Omar et Seydina Alioune, non plus ?
Ce qu’elle affirme signifie, et c’est faux, qu’elle est l’alter ego de notre Prophète Mohamed (psl). Et que, comme lui, elle reçoit l’Archange Gabriel dont la seule mission est d’apporter la Révélation Divine, apanage du Prophète.
Dans le cas de l’application de la Charia, une autorité musulmane doit l’inviter à se repentir publiquement de ce blasphème, à la fois, grossier et mensonger. Surtout qu’elle a toujours justifié ses actes par des arguments alimentaires(les personnes qu’elle nourrit). Et si elle ne faisait pas son repentir dans les quarante jours, la Charia dispose que son sang, son honneur et ses biens sont licités pour tout musulman qui peut y accéder.
Car le non repentir à la suite d’une aussi grave déclaration constitue un cas d’apostat prévu par le Coran, Sourate 6, Verset 93. « Et quel pire injuste que celui qui fabrique un mensonge contre Allah ou qui dit: ‹Révélation m’a été faite›, quand rien ne lui a été révélé. De même celui qui dit: ‹Je vais faire descendre quelque chose de semblable à ce qu’Allah a fait descendre.› Si tu voyais les injustes lorsqu’ils seront dans les affres de la mort, et que les Anges leur tendront les mains (disant): ‹Laissez sortir vos âmes. Aujourd’hui, vous allez être récompensés par le châtiment de l’humiliation pour ce que vous disiez sur Allah d’autre que la vérité et parce que vous vous détourniez orgueilleusement des Ses enseignements›. »
« وَمَنْ أَظْلَمُ مِمَّنِ افْتَرَىٰ عَلَى اللَّهِ كَذِبًا أَوْ قَالَ أُوحِيَ إِلَيَّ وَلَمْ يُوحَ إِلَيْهِ شَيْءٌ وَمَنْ قَالَ سَأُنْزِلُ مِثْلَ مَا أَنْزَلَ اللَّهُ ۗ وَلَوْ تَرَىٰ إِذِ الظَّالِمُونَ فِي غَمَرَاتِ الْمَوْتِ وَالْمَلَائِكَةُ بَاسِطُو أَيْدِيهِمْ أَخْرِجُوا أَنْفُسَكُمُ ۖ الْيَوْمَ تُجْزَوْنَ عَذَابَ الْهُونِ بِمَا كُنْتُمْ تَقُولُونَ عَلَى اللَّهِ غَيْرَ الْحَقِّ وَكُنْتُمْ عَنْ آيَاتِهِ تَسْتَكْبِرُونَ ».
Ahmed Khalifa Niasse