Parlant de son livre autobiographique, « Ma Vie », Ahmed Khalifa Niasse a raconté des anecdotes sur la vie politique sénégalaise. D’abord, des détails croustillants comme la boutade de Me Abdoulaye Wade disant à Moustapha Niasse, mandaté alors par le président Senghor, sur le ton de la plaisanterie « même s’il me demande de saborder mon parti, je l’aurai fait. »
Ensuite, Me Abdoulaye qui vend son terrain située à Fann résidence qui est devenu l’actuel siège de Pierre Goudiaby Atepa, en passant par lui (Ahmed Khalifa Niass). Terrain que ce dernier avait cédé à Ndiouga Kébé.
« Le terrain appartenait à Wade en copropriété avec non seulement son épouse mais aussi sa belle-mère, madame Vert. » Cette dernière alitée, « a signé sur son lit de mort sa part, cédant sa part devant notaire. » Une transaction que ce serait passée selon les règles de l’art, d’après le narrateur.
Enfin, l’invité du Jury du dimanche (JDD) de Mamoudou Ibra Kane, sur iRadio et Itv, a évoqué sa dernière rencontre avec le président Abdou Diouf avant la perte du pouvoir de ce dernier en 2000, surtout quand comment il l’a fait attendre 45 minutes durant.
« Parce que, lui aussi nous a toujours fait attendre. Cette fois-ci, c’est lui qui avait besoin de moi, c’est lui qui m’a appelé. Quand moi, je l’appelais, il ne prenait pas. »
Rappeler qu’Ahmed Khalifa Niasse a eu à occuper des fonctions, d’abord sous Diouf, de Conseiller personnel, puis Ambassadeur et ministre chargé de la nouvelle ville (qui ne s’est pas réalisée), et ministre d’État sans portefeuille sous le magistère de Wade.
Refus de Mansour Faye de répondre à l’OFNAC
Interpelé sur le rétropédalage de Mansour Faye, le ministre du Développement communautaire, de l’Équité sociale et territoriale, s’agissant d’une éventuelle convocation de l’Office national de la lutte contre la fraude et la corruption (OFNAC), Ahmed Khalif Niasse de préciser : « une fonction ne doit pas être un mur pour servir d’immunité ».
Contentieux avec Ousmane Sonko
« Mon parti a un contentieux avec Ousmane Sonko. Parce que Sonko a trouvé, ici, le progressisme de Moustapha Niasse, il n’y a pas touché. Il a trouvé le libéralisme de Wade, il n’y a pas touché. Il y a trouvé le socialisme, il n’y a pas touché. Il a pris mon patriotisme pour l’attacher à son ’’pastevisme’’. Et ça, c’est une malhonnêteté intellectuelle. Je continuerai tant qu’il ne s’en départira pas. A moins qu’il ne se joigne à nous. Là, nous sommes d’accord. S’il vient aux alliances patriotiques, je suis d’accord ».
Avec Emedia