Ismaïla Madior Fall, Ministre de la Justice, Garde des Sceaux, a présidé, hier, les journées de la Cour suprême. Interpellé sur les affaires Khalifa Ababacar Sall dont le procès serait prévu au début du mois de décembre devant la Cour suprême, et Aïda Mbacké qui est présumée d’avoir brûlé vif son mari aux Maristes, le Garde de Sceaux se veut compris. « Je ne suis pas juge et je ne suis pas à la Cour suprême. C’est la Cour suprême qui est appelée à connaître de ce dossier Khalifa Ababacar Sall. Pour l’affaire Aïda Mbacké, moi je n’ai aucune compétence pour me prononcer sur une question qui est soumise à la justice », a-t-il précisé.
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Revenant sur les journées de la Cour suprême, il a indiqué que comme nous l’enseigne un esprit éclairé, « la liberté est un bien précieux, mais aucun pays, aucun homme, ne peut être assuré de sa pérennité s’il n’est pas en mesure de la faire sienne, de l’exercer et de la défendre », Ainsi, ajoute-t-il, « je suis fondé à penser que la Cour suprême, prétoire par excellence, se transforme, ce matin, (hier) en un temple de dialogue où des juges et des professionnels du droit se découvrent à travers le prisme de la protection des libertés.