Affaire Ndiaga Diouf : Un ancien Roi des arènes au banc des accusés

Barth sur l’affaire Ndiaga Diouf : «Tous les commanditaires sont vivants, il n’y a qu’un seul qui ne peut être convoqué que par le Président de la République»

Barth sur l’affaire Ndiaga Diouf : «Tous les commanditaires sont vivants, il n’y a qu’un seul qui ne peut être convoqué que par le Président de la République»

Barthélémy Dias désigne Abdoulaye Wade comme le commanditaire de l’attaque de la mairie de Mermoz-Sacré Cœur, au cours de laquelle le lutteur Ndiaga Diouf a perdu la vie. Il promet d’apporter les preuves de sa très grave accusation avant d’aller répondre au tribunal pour cette affaire, le 1er décembre prochain. Et, dans la foulée, montrer qu’une école de lutte réputée est en également impliquée.
« Je donnerai également une autre piste par rapport à tous ces nervis, lance l’édile socialiste, qui est accusé d’avoir tué Ndiaga Diouf. Il y a une grande école de lutte qui porte le nom d’un grand lutteur qui fut Roi des arènes il y a quelques mois. »
De quel Roi des arènes s’agit-il ? Il y en a eu quatre au total : Manga 2, Yékini, Balla Gaye 2 et Bombardier.
Bombardier et Yékini ne sont pas pensionnaires d’écoles de lutte, mais d’écuries ; Ndakarou pour le premier, Mbour pour le second.
Il existe une école qui porte le nom de Manga, mais ce dernier n’a pas été Roi « il y a quelques mois de cela », comme décrit par Barthélémy Dias. Il a régné du début des années 1980 à la fin des années 1990.
Il ne reste alors que Balla Gaye 2. Pensionnaire d’une école de lutte portant le nom « d’un grand lutteur » (pas lui même, mais celui dont il a pris le nom), le Lion de Guédiawaye a été Roi des arènes « il y a quelques mois de cela ». Il a chipé la couronne à Yékini avant d’être détrôné par Bombardier.
Est-ce de lui qu’il s’agit ? Barth promet de tout balancer avant d’aller au tribunal, jeudi prochain.

(Source : Vox PoPuli)

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