Accusé d’avoir enceinté la petite sœur de son épouse, Mame Mbaye Niang a déposé une plainte contre des animateurs du site Allo Sénégal. Seneweb revient sur l’intégralité du document, déposé à la Division des Investigations Criminelles (Dic) Actuellement à la cave du palais de justice de Dakar, les journalistes du site « Allô Sénégal» ne savent toujours pas le sort qui leur sera réservé. Déférés le mardi 13 novembre 2023, le procureur a demandé l’ouverture d’une information judiciaire. D’où leur premier retour de parquet, d’hier. Le juge qui se chargera d’instruire cette affaire non encore désigné, «Seneweb» revient sur les détails de la plainte déposée par le ministre du Tourisme à la Division des investigations criminelles (Dic) de Dakar.
Ses avocats, qui ont visé les délits de diffamation par voie électronique et d’injures, ont reçu mandat de traîner en justice Ndèye Astou Bâ, Papa, Daouda Sow et la webtv « Allo Sénégal ».
Mame Mbaye Niang accusé d’avoir enceinté la sœur de son épouse
Dans le document, les avocats du ministre sont revenus sur les raisons qui ont poussé leur client à saisir «Dame Justice ». Tout est parti d’une émission diffusée, en direct sur leaweb télévision «Allo Sénégal», le jeudi 09 novembre 2023. Ndèye Astou Bâ, Papa et Daouda Sow ont, stipule-t-on dans la lettre de plainte, tenu des propos «extrêmement diffamatoires» contre le sieur Niang. Ces propos, qualifiés de « virulents », accusent Mame Mbaye Niang d’avoir « couché avec la petite sœur de sa femme et de l‘avoir enceinté ». Ce qui serait «le retour de bâton de ses procédures contre le sieur Sonko».
L’animateur, Daouda Sow, a, relève-t-on dans la plainte, traité Mame Mbaye de « thiaga » et de «salopard» qui devrait être « tué » » et «enterré ».
Ces propos ont été réitérés, toujours selon la plainte, par le sieur Papa. Estimant que tous ces propos ont été tenus en direct sur internet afin de toucher le maximum de spectateurs, avec ses photos et celles de son épouse en arrière-plan, le plaignant a jugé nécessaire de saisir qui de droit.
« Des propos articulés sur des faits faux qu’on fait passer pour vrai dans le seul but de le salir…»
Pour lui, l’émission, au regard de la «fausseté des informations qu’elle divulgue» porte atteinte à son «honneur» et «à sa considération». Il juge les faits «graves » avec «une intention avérée de nuire». Le plaignant dénonce des accusations «diffamatoires» qui «portent atteinte à sa dignité et à son honorabilité ».
Ces accusations sont articulées, note-t-on dans la plainte, “sur des faits faux qu’on fait passer pour vrai dans le seul but de le salir aux yeux de l’opinion, de sa famille, du public et commis par un moyen de diffusion publique”.
Outre cette lettre, une clé Usb-contenant les vidéos de l’émission- a été versée à la procédure comme preuves.