Voilà presque deux ans que le Sénégalais Lamine DIACK, est retenu de force en France du fait d’une interdiction de sortie du territoire français assortie d’un régime d’assignation à résidence surveillée. Malgré le principe de la présomption d’innocence pour un homme présentant toutes les garanties, Lamine Diack est retenu contre son gré au pays de Michel Platini, dans le cadre d’une procédure judiciaire qui a fini de faire la preuve de sa partialité.
Alors qu’au même moment l’ancien Président de l’UEFA, le Français Michel Platini, candidat à la succession de Blatter à la tête de la FIFA, a été épinglé pour corruption, pour ne pas dire « pris la main dans le sac » avec deux millions de francs suisses. Condamné à une suspension de six ans par le comité d’éthique de la Fédération internationale de Football Amateur (FIFA), sa peine, comme par miracle, a été ramenée à quatre ans.
Aujourd’hui, Platini vaque à ses occupations tandis que Lamine Diack est assigné à résidence de façon abusive. La différence entre les deux dirigeants sportifs semble être liée à leurs origines.
Comment interpréter et comprendre cette situation sinon que son seul objectif, est de discréditer cet homme émérite de 84 ans, fierté de tout un continent ?
Pour le rappel, l’ancien Président de l’IAAF (L’association international des fédérations d’athlétisme), ce cacique du monde sportif, le premier président non –européen qui a eu un bilan exceptionnel avec des recettes hissées à plus d’un milliard d’euros, est mis en examen pour une affaire de présumée corruption.
Les Organisations sportives, financières et même politiques et civiles sont souvent éclaboussées par des scandales financiers et on compterait sur les bouts des doigts, celles dont les dirigeants auraient les mains propres.
Mais comme ces instances sont dirigées à plus de 90% par des occidentaux, les faits sont souvent étouffés dans l’œuf, où s’ils échappent au contrôle, ils sont gérés diplomatiquement.
« Vous avez dit diplomatiquement » pourrait-on demander à Horizon sans frontières ?
Oui ! L’affaire Lamine Diack, pour Horizon sans frontières n’est qu’un complot visant à salir, voire même diaboliser un continent, qui regorge de ressources humaines de qualité pour les empêcher d’accéder à de hautes fonctions.
Oui, l’Afrique regorge de leaders, qu’ils y croient eux-mêmes ou pas !
C’est pourquoi HSF l’Organisation internationale de défense des migrants, ne saurait supporter une injustice manifeste, une Justice de deux poids, deux mesures flagrantes,
Exige la libération immédiate et sans condition de Lamine Diack pour qu’il puisse jouir de tous ses droits.
Faute de quoi, une plainte sera adressée contre la France au Haut-commissariat des Nations Unies pour les droits de l’homme dans les jours à venir. S’il est vrai que blancs, noirs, africains, asiatiques ou occidentaux sont égaux devant cette institution, le droit sera dit et le respectable leader, qui des années durant, a servi le monde sportif, sera libre comme les autres le sont.
Par ailleurs l’Organisation interpelle l’Union Africaine, Le Président de la République du Sénégal, le nouveau ministre des Sénégalais de l’Extérieur et celui de la Justice, sur ce cas qui nous interpelle tous sur la problématique « Intégrité et dignité ».
Car comme disait l’autre : « La véritable justice est de faire…ce qui est juste »
Boubacar Seye
Citoyen Européen d’origine Africaine
Président d’horizon sans Frontières