Affaire Khaf…Un règlement de compte politique

 

Le maire de Ndoulo et soutien de Khalifa Sall, Kani Bèye appelle au respect de l’Etat de droit. Selon lui, la levée de l’immunité parlementaire du député-maire de Dakar est un règlement de compte politique.

La levée de l’immunité parlementaire du député-maire de Dakar, Khalifa Ababacar Sall, reste une pilule amère pour ses partisans. C’est le cas du socialiste, Kani Bèye. Ce responsable politique affirme, au vu de l’évolution de ce dossier, que « le samedi 25 novembre 2017 restera une date historique sur les annales de l’histoire politique du Sénégal ».

Ce soutien infaillible de Khalifa Sall va même plus loin, en considérant que cette date marque, en réalité « la pose de la première pierre d’un règlement de compte continu au Sénégal ». Et pour lui, ça ne sent pas bon pour les « bourreaux » du maire de Dakar. Car, toutes les personnes impliquées dans « cette dérive autoritaires », à l’image de « Me Sidiki Kaba, Ismaïla Madior Fall (…), seront poursuivies demain ».

Le socialiste informe que le maire de Dakar est « calme et serein » car depuis très longtemps il savait qu’il allait être « attrapé, jugé et lourdement condamné ». Mais, cette condamnation « préméditée » n’est pas pour couper les ailes de ses soutiens, fait savoir Kani Bèye. « Ça augmente notre ardeur et notre détermination et notre courage », assure-t-il.

Même s’il continue de s’interroger sur les méthodes du Macky Sall qu’il a connu avant le pouvoir. Selon lui, personne n’aurait jamais imaginé qu’il mettrait Karim Wade en prison en arrivant au pouvoir. Il est convaincu que « si Khalifa Sall accepte d’être un allié de Macky Sall, il serait libre aujourd’hui même ».

Kani Bèye prévient avec conviction que toutes les personnes impliquées dans « cette dérive autoritaires » seront poursuivies demain. A en croire ce responsable politique qui soutient que «Khalifa Sall serait libre s’il avait accepté d’être un allié de Macky Sall».

Le socialiste qui pense  que le Sénégal ne mérite pas un tel traitement de ses dignes fils conseille le président Macky Sall de suivre l’exemple des grandes démocraties à l’image des Etats-Unis d’Amérique où le président en exercice fait tout pour avoir de bonnes relations avec son opposition. Car, « rien n’est plus imprudent » que de créer des problèmes à l’opposition qui devrait te remplacer demain. M. Bèye demande au président Macky Sall qui sera « forcément remplacé demain » par un des leaders de l’opposition de respecter l’Etat de droit.

Sur le problème des migrants en Libye, Kani Bèye pense que la responsabilité incombe aux dirigeants africains qui ne font pas de l’Etat de droit, de la bonne gouvernance et du travail leurs priorités. Selon lui, c’est tous ces manquements qui obligent ces jeunes africains à aller chercher aller ce qu’ils n’arrivent pas à trouver chez eux au moins de tomber entre dans ces conditions inhumaines de traitement.

(Source Actunet)

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