Être parent est un sacerdoce. Le parent accomplit sa mission de père de famille par amour de Dieu, à la manière du berger qui mène son troupeau. Demain, ce parent rendra compte devant le Créateur. Ce que nous, parents avons de plus cher, c’est nos enfants.
L’homme est la valeur suprême. Cet homme est au centre et au-dessus de Tout. Donc le moule dans lequel l’homme est forgé doit être sécurisé.
L’ouvrier peut se tromper dans la fabrication d’une chaise, il la casse et réalise une autre à sa guise. Mais quand on rate l’éducation d’un enfant, c’est un pan de la société que l’on détruit et bonjour les dégâts, le désordre et le chaos. L’enfant est un projet. Il a une signification sociale. Si vous voulez détruire un pays et hypothéquer son développement, endormez sa jeunesse en la livrant au jeu, à l’insouciance, à l’alcool, à la drogue et au sexe.
Souvent, nous parents, n’éduquons pas nos enfants. Nous les élevons. Eduquer n’est pas élever ! On élève le bétail ou la volaille pour sa chair. Je dresse mon chien pour mes services exclusifs. On éduque un enfant en l’éloignant de l’état de nature en vue de sa socialisation. Dans ce sens, la jeunesse reste la belle relève de la communauté.
Quel gâchis pour la mort de Hiba Thiam et l’incarcération des autres membres du groupe, fils et filles de milliardaires, dit-on. A quoi ont servi finalement tous ces milliards, sinon qu’à détruire des familles.
Depuis l’antiquité, Platon nous réveillait de notre sommeil parental en écrivant : « lorsque les pères s’habituent à laisser faire les enfants… lorsque les maîtres tremblent devant leurs élèves… lorsque finalement les jeunes méprisent les lois… alors c’est là en toute beauté et en toute jeunesse le début de la tyrannie ».
Apprenons enfin que le meilleur des héritages qu’un parent lègue à ses enfants, c’est la bonne éducation. Autrement, tout le reste participe à la perte inéluctable de ce dernier.
Paix à l’âme de la disparue et que Dieu protège notre jeunesse !