Président de la Commission aménagement du territoire et des domaines au Conseil départemental de Thiès, Abdoulaye Sow joue les prolongations de l’affaire du domaine public maritime de Thiès qu’il avait révélée au grand jour. Et dans laquelle le conseiller et membre de l’Apr avait mis en cause Yankhoba Diatara, 1er vice-président du Conseil départemental de Thiès au sujet d’une délibération que Sow qualifie de «bradage du littoral».
En effet, après plusieurs renvois par le tribunal, l’affaire inscrite au rôle le mardi 18 septembre dernier a connu un développement, mais sera vidée le 16 octobre prochain. «Le tribunal a présenté au prévenu (Yankhoba Diatara : ndlr) les charges retenues contre lui. Son avocat a soulevé des exceptions de nullité sur lesquelles le tribunal compte se prononcer le 16 octobre avant d’entrer dans le fond. On a espoir que l’affaire sera vidée, que l’opinion soit édifiée», confie Abdoulaye Sow en marge d’un entretien à paraître dans Seneweb. Une affaire qui fait suite à une citation directe qu’il a servie au vice-président du Conseil départemental de Thiès qui l’avait incriminé dans des propos tenus lors d’une conférence de presse sur la même affaire.
Mais, déjà, Abdoulaye Sow reconnait avoir remporté une première manche avec l’enlèvement de toutes les bornes posées sur le littoral et l’audition des personnes mises en cause. «Toutes les bornes ont été enlevées par la gendarmerie. Ils (les mis en cause) ont tous été entendus. Les conclusions ont été déposées. Tout le monde sait qui a fait les lotissements. Le lotissement n’existe plus. Rien que ça, c’est une victoire personnelle. Nous avons sauvé 80.036 m2 soit 209 parcelles de 400 m2 chacune. Il y avait (209×4) soit 836 bornes», rappelle Abdoulaye Sow.
Suspectant des implications de gros bonnets dans cette affaire, «Il y a des têtes qu’on ne veut pas voir tomber», sourit le conseiller départemental
