Pour qui croyait que l’affaire avait été rangée et qu’il ne restait qu’à venir fermer les trous et enlever la barrière érigée sur les lieux, ce n’est du tout pas le cas et si les tractations menées en catimini par le promoteur aboutissent, la situation risque de connaitre des rebondissements inquiétants.
Pourtant le premier ministre avait donné l’instruction pour l’arrêt immédiat des travaux; mais en dépit de cela, le promoteur Papa Moctar Sarr persiste et cherche par tous les moyens, à obtenir gain de cause même si en réalité, son projet bafoue toutes les normes environnementales. Selon les membres de l’association des propriétaires et résidents des cités Ouest Foire, M. Sarr à qui l’ordre a été intimé d’arrêter les travaux par la gendarmerie, est revenu à la charge récemment pour faire creuser un canal dans le but de dévier les installations de la Senelec, de l’Onas et de la Sonatel pour pouvoir faire sortir de terres ses fondements, sans même au préalable disposer de l’autorisation de ces concessionnaires.
Il a fallu l’intervention de la mairie pour qu’il entende raison et met un terme à ses travaux qui tout de même ne seront pas sans conséquences néfastes selon les « révoltés » qui affirment faire face à de multiples délestages constatés dans le quartier depuis le démarrage de ses travaux. Ce qui autrement indique que les travaux ont endommagé les installations de la Senelec.
Les populations d’Ouest Foire lors de leur assemblée générale tenue dimanche, ont dénoncé une énième fois, le rôle « grossier » joué par le préfet dans la gestion de ce dossier, elles le soupçonnent de deal avec le promoteur et entendent le « vilipender » auprès de la haute hiérarchie. Leur porte-parole, Khalifa Ababacar Diouf au regard de ce qu’ils considèrent comme des manigances en haut lieu a, au nom des populations riveraines, déclaré que le combat ne s’arrêtera pas, tant que le projet ne sera pas mis sous terre. Ils promettent de le dénoncer partout où, ils espèrent obtenir gain de cause.