L’affaire Cheikh Tidiane Diaw n’a pas encore livré tous ses secrets. Le sénégalais est accusé à tort, selon sa famille, du meurtre de Ashley car, le rapport de l’autopsie accable le petit ami de la défunte, Frédérico. La police italienne est pointée du doigt, les autorités sénégalaises sont interpellées sur le cas de ce sénégalais, qui sent le complot.
« Les faits ne se sont pas passés de la manière dont elles ont été relayés par la presse. Cheikh a quitté le Sénégal afin de rejoindre ses deux frères en Italie. Il n’a fait que quatre mois dans ce pays. Il ne parle même pas Italien. Cheikh et la victime se sont connus là où travaille son grand frère. Par la suite ils sont devenus des amis. Et c’est la dame qui l’a abordée avant de l’inviter à son appartement. C’était vers les coups de 8 heures du matin. Une fois dans l’appartement, le téléphone de la fille sonne, c’était son petit-ami, Frédérico Frientini« , confie l’oncle de Cheikh.
D’après ce dernier, c’est suite à ce coup de fil que Ashley demanda à Cheikh de quitter les lieux parce qu’elle ne voulait pas que son copain le trouve dans l’appartement. « Je ne savais pas que tu avais un petit ami« , lui rétorque Cheikh Tidiane. Et c’est ainsi que le sénégalais quitta les lieux, en compagnie de la défunte dame qui, d’ailleurs, a tenu à le raccompagner, comme en attestent les caméras de surveillances.
« Et le plus étonnant dans cette histoire, Cheikh nous a raconté que dans l’appartement, il avait remarqué la présence d’une autre dame. Pour ainsi dire que Ashley était lesbienne. Et au moment de raccompagner Cheikh, Ashley n’avait rien. Et le concierge de l’immeuble, un italien, en a témoigné. Cheikh Tidiane a quitté Ashley à neuf (9) heures du matin. Cette dernière a été tuée vers 23 heures, le même jour. Comment Cheikh a pu commettre cet acte, alors que les caméras de surveillance ont montré mon neveu quitter le matin?« , se demande-t-il.
« Et c’est deux jours après qu’on a su qu’elle était morte. Et deux jours après que la police se soit entretenue avec Cheikh, cette même police italienne s’introduit, chez Cheikh avant de le conduire à la police. Cheikh n’a jamais avoué, comme l’a relayé la presse italienne« , peste l’oncle de Cheikh.
