« En défendant publiquement l’ancien directeur du Coud, le président de la République conforte le Procureur de la République dans son refus de donner suite aux 19 rapports de l’Ofnac », note l’ancien député, sur sa page Facebook.
Et d’ajouter : « par respect du principe constitutionnel de la séparation des pouvoirs, le Chef de l’exécutif doit s’abstenir de donner son opinion personnelle sur un dossier dès l’instant que les autorités judiciaires sont saisies par une Autorité administrative indépendante ».
Pour rappel, lors d’une interview télévisée mardi soir, le chef de l’Etat a affirmé que « ce n’est pas le rôle de l’Ofnac de parler des subventions et autres », parce qu’il ne gère que « les questions de corruption ».
Poursuivant, il a soutenu que « ce n’est pas parce que quelqu’un est cité dans un rapport qu’il est forcément coupable ».
Le chef de l’Etat a également affirmé que l’Ofnac n’a pas recueilli « la version de la personne incriminée », en l’occurrence Cheikh Oumar Hann.